Algérie - Revue de Presse

Hausse du prix du lait en poudre



Le diktat des «grossistes» L’inquiétude est plutôt diffuse chez de nombreux consommateurs, à Oran, qui craignent un lâchage de l’Etat après cette augmentation subite du prix du lait et ses dérivés sur le marché. Cette augmentation va crescendo en l’absence de contrôle pouvant aider à la stopper et pour les consommateurs qui assistent désarmés à une augmentation des prix des produits de large consommation. En effet, le lait en sachet a été cédé, hier et un peu partout dans les commerces d’alimentation générale, entre 28 et 30 DA alors qu’il se vendait traditionnellement à 25 DA. Ceci est aussi valable pour le lait en poudre, livré en boîte, qui a connu une hausse en atteignant ces derniers jours, le prix de 440 DA le kilogramme, comme le dit, avec rage, un propriétaire de café qui se demande pourquoi ses clients rechignent de voir la tasse de café-crème passer à 20 DA, «J’ai été amené à augmenter le prix comme tout le monde car je viens d’acheter le lait en poudre, en boîte, à 440 DA le Kilo, autrement dit, je fermerais boutique. Que voulez-vous que je fasse ? Depuis quelques temps, nous subissons les contrecoups du marché mondial et du diktat des grossistes en passant respectivement de 360, 380, 400 et aujourd’hui 440 DA». Il faut dire que dans cette logique, celle de cette filière qui vient de subir les secousses du marché mondial, c’est toute une gamme de produits de large consommation qui a subi le «diktat» des grossistes et autres intermédiaires. C’est le cas notamment du lait en poudre, en boîtes de 500 grammes, comme «Gloria», «Loya» ou encore « Celia», qui sont écoulées à 220 DA. «J’ai fini par ne plus acheter le lait en poudre afin d’éviter de pénaliser mes clients», confie un jeune commerçant du quartier Boulanger. Pénaliser, le mot n’est pas assez fort lorsqu’on constate que les consommateurs sont toujours dans l’expectative face à cette augmentation scandaleuse du prix du lait et de ses dérivés. Ainsi, la boîte de «Candia» qui était cédée traditionnellement à 60 DA, le litre est passé, tenez-vous, en trois à quatre jours, à 70 DA. Même le petit lait, conditionné en bouteilles, a, lui aussi pris la tangente jusqu’à atteindre le prix de 70 DA. Le hic est que c’est toute une filière qui semble être noyée dans cette spirale de l’augmentation des prix à l’échelle mondiale.


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