Algérie - Arts et Cultures Divers

Hamidou Messaoudi, commissaire du Sila: “Ceux qui disent qu’il n’y a pas de lectorat en Algérie ont été démentis”






Le commissaire du Salon international du livre d’Alger, Hamidou Messaoudi, nous a accordé quelque temps, hier après-midi pour dresser un pré-bilan du 18e Sila, qui a pris fin hier. Il a évoqué l’affluence timide du premier jour, le 31 octobre, comptabilisé à 31.000 visiteurs. Après le premier week-end qui a connu une bonne affluence, le 1er Moharrem, mardi dernier donc, a été une très bonne journée en termes d’affluence.

“Le 1er Moharrem, on a enregistré quelque 237.000 visiteurs”, nous dira-t-il. Et d’ajouter: “Je crois que ceux qui disent qu’il n’y a pas de lectorat en Algérie ont été démentis par le public venu au Salon international. Vous n’avez qu’à aller voir les stands des éditeurs, algériens, arabes ou étrangers, ils sont presque vides.”

M. Messaoudi nous a également expliqué que le nombre de visiteurs ne peut être défini exactement, mais que la comptabilisation se fait de manière approximative, donc, par exemple, l’affluence enregistrée de 237.000 est certainement beaucoup plus importante. Il y a tout de même des compteurs au niveau de chaque portique, ce qui permet aux organisateurs du Sila d’avoir des statistiques.

“Nous aurions pu faire mieux si c’était payant. Mme la ministre de la Culture refuse catégoriquement que les gens payent leur entrée au Sila pour acheter le livre. En plus de cela, je pense qu’il y a des moments où il est impossible de comptabiliser, sinon, il faudrait quelque 1.000 ou 2.000 guichets pour faire face au public venu nombreux”, nous a-t-il expliqué.

Hamidou Messaoudi est également revenu sur le programme d’animation culturelle, en nous parlant des espaces réservés à ce programme-là.

“Nous avons prévu trois espaces au pavillon central, le premier c’est pour l’esprit Panaf’, et c’était la rencontre des éditeurs et des écrivains africains ; l’autre espace c’était pour l’histoire et des hommages, et on a rendu hommage à Jaques Vergès, à Henri Alleg, et bon nombre de personnalités amis de la Révolution algérienne”, a-t-il rappelé.

Et d’ajouter, concernant les thématiques ou sujets qui ressembleraient un peu à ceux du Feliv que “le troisième espace était pour la littérature, et là peut être ça ressemble au Feliv, mais ça n’a rien à voir avec le Feliv”.



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