Algérie - A la une

Hachoud, un éclair dans la grisaille



MCA-NAHD a été la finale la plus ennuyeuse de l'histoire de l'épreuve populaire. De mémoire de ceux qui ont eu le privilège de suivre les 52é finales de la coupe d'Algérie, celle d'hier est sans conteste la plus faible, la plus terne de toutes.De cette rencontre on ne retiendra que le magnifique but de Abderrahmane Hacoud (82é minute) qui a offert le 8é trophée au doyen. L'unique réalisation de l'ultime rendez vous de dame coupe 2016 a été, sans conteste, l'éclair dans la grisaille.En fin de compte la 52é finale, présentée pendant des jours comme un sommet, une affiche, une rencontre qui promettait beaucoup, a débouché sur une petite finale qui tombera rapidement aux oubliettes. Les deux formations n'ont pas été à la hauteur de l'événement. Sans faire leur procès, ni celui des joueurs et des coaches, il faut dire que le spectacle, sur le terrain, était le plus grand absent. Est à dire que les finalistes ont été inhibés par l'enjeu ' Peut être. Toujours est il qu'ils ont laissé sur leur faim tout ceux qui attendaient, de leur part, une production digne de l'affiche et aussi de leur prestige.Ni le vainqueur (MCA), ni le malheureux vaincu (NAHD) n'ont fait le match attendu d'eux. Trop de calculs, la peur d'encaisser un but, des gestes et fautes techniques inhabituels, de l'approximation dans l'enchaînement des actions c'est ce qu'ont fait les joueurs durant toute la partie. La physionomie du match aurait pu changer dans quelques circonstances.Comme par exemple, la faute commise sur Bachiri (MCA) par un défenseur du NAHD (3é minute), le face à face Gasmi-Chaouchi (18é minute) que le buteur nahdiste rata lamentablement ainsi que la faute évidente e Mehdi Kacem (MCA) sur Choubani (NAHD) un coup de coude donné par le premier sur le visage du second sans que l'arbitre Benouza ne lui inflige le carton qu'il méritait, c'est-à-dire le rouge.Deux choses ont sauvé la finale. Le comportement exemplaire des deux galerie et l'esprit de sportivité et du fair play de la part des joueurs des deux équipes. La seconde, et il faut le souligner, le magnifique état de la pelouse du stade du 5 juillet.Il faut tirer chapeau à la société qui est derrière cette réussite et surtout ne pas oublier de lui confier l pose de toutes les pelouses des stades en Algérie. Deux matchs de suite, sans aucune détérioration de l'herbe, ni de détachement d'escalope, ce n'est pas un mince exploit. Dommage seulement que les joueurs n'ont pas fait honneur à ce billard.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)