Benouza, calme et ferme

A l'occasion de la 52e finale de coupe d'Algérie, les joueurs des deux équipes conduits sur le terrain par l'équipe d'arbitres devaient s'appliquer pour donner le bon exemple. Toutes les cartes techniques, physiques et tactiques étaient sur la table, car sans aucun round d'observation notable, les débats étaient chauds et totalement engagés d'entrée de jeu, on voulait aller de l'avant d'une manière incontournable. Une action douteuse a eu lieu à la 5', où dans une finale, il n'est pas du tout recommandé de créer en matière de «non-sanctions» d'actes d'antijeu et d'échange de poussées (!'), des antécédents. Ce qui s'est passé entre Choubani, qui devait être averti pour avoir retenu Kacem par le maillot, et Kacem Mahdi, lequel fut averti très justement, à la 35' de jeu en 1e mi-temps, pouvait être entre les autres joueurs l'étincelle, n'était l'intervention sage et salutaire du gardien Chaouchi, connu vis-à-vis de ses coéquipiers pour son ascendant caractériel, évitant de justesse une dérive au tout début de match, aux relents conflictuels. En 2e période, le jeu d'une manière effective se stabilisa en milieu de terrain avec des incursions offensives, et il a fallu deux autres avertissements (Seddiki et Hachoud) pour calmer les intentions émotives. La 80' fut un tournant pour Hachoud qui reçut un avertissement pour jeu dangereux et qui eut l'effet de le réveiller de sa «léthargie» pour marquer une minute plus tard un but d'anthologie. Benouza voulait siffler la fin du match d'une façon magistrale, mais les joueurs ne l'avaient pas compris pour l'accompagner au rond central. Félicitations aux Mouloudéens pour leur sacre mérité. Bravo aux arbitres pour leur exemplarité et aux Husseindéens pour leur sportivité.