Algérie

Habitat rural




Même les citadins s’y intéressent Ils sont des centaines d’exploitants agriculteurs à attendre, depuis des années, leur tour pour bénéficier d’un logement rural. Il faut convenir que certains d’entre eux habitent des maisons vétustes et vivent sous la menace d’un effondrement. Mais les chances de se voir attribuer, un jour, une habitation rurale s’amenuisent pour beaucoup d’entre eux, face à l’engouement affiché à l’égard de cette formule de logement par de nombreux citadins qui n’ont pu bénéficier du logement urbain. L’habitat rural, qui constituait jusqu’à un passé très proche, le meilleur moyen d’encourager la population rurale à demeurer sur place et ne pas abandonner les activités agricoles, est en train de séduire et d’intéresser de plus en plus les citadins. Ceux-là semblent prêts à se convertir en agriculteurs, pourvu que cela leur procure un toit. Et cette nouvelle tendance n’a pas manqué de parasiter la gestion de ce dossier par ailleurs entaché, à son tour, d’irrégularité dans certaines communes. Ainsi, certains postulants malheureux au logement, dans les grandes villes, n’hésitent pas à changer d’activité et même de vie en intégrant un monde qui leur est étranger. Ceci pour obtenir un logement dans le cadre de l’autoconstruction financé, en partie, par l’Etat. Ceci rend l’offre de cette formule bien inférieure à la demande devenue de plus en plus importante. On assure que même si les anciens programmes sont confrontés à des contraintes en rapport avec l’apport personnel du citoyen bénéficiaire, les autorités oeuvrent dans le sens d’obtenir un quota supplémentaire au profit des communes qui disposent de périmètres agricoles. Selon beaucoup d’anciens exploitants agriculteurs, ils devaient bénéficier des logements réalisés dans le cadre du programme d’habitat rural dégagé pour l’année 2006, soit 300 unités. Cependant, pour des raisons qui n’ont jamais été communiquées aux malheureux concernés, ces attributions ont fini par changer de destination. Frustrés, beaucoup de ces agriculteurs ont été contraints de construire, de leur propre chef, des habitations sur les terres agricoles proches de leur lieu de travail et sans autorisation de la tutelle. Cette démarche n’a pas cependant réglé la problématique et les pouvoirs publics leur ont expliqué que ces habitations ont été construites sur un domaine foncier public, destiné à abriter des projets d’utilité publique. S. Amel





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