Algérie

Habitat à Béjaïa, LSP, lenteurs et écueils




Le programme de la wilaya de Béjaïa, tous segments confondus, arrêté au mois de mars dernier, est d’un peu plus de 42 000 logements dont 16 500 ont été inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009.

Un chiffre plus ou moins important, mais pourra-t-il couvrir toute la demande ? Pour faire face à la demande importante de logements, les responsables du ministère de l’Habitat planchent sur la promotion de la formule du logement social participatif (LSP) qui semble retenir, en si peu de temps, l’attention des Béjaouis. 5980 LSP sont inscrits au profit de la wilaya. Cette formule, qui a rivalisé avec celle de la location-vente, est voulue pour garantir une souplesse aussi bien sur l’engagement financier de l’Etat que sur le portefeuille du simple demandeur. Sur le terrain, les obstacles sont sérieux. En réalité, des retards sont enregistrés pour la réalisation de tous ces programmes vu le relief montagneux de la wilaya où la majorité des terrains sont accidentés et vu l’absence carrément, et souvent, de terrains. Des écueils qui concernent aussi d’autres programmes de développement de la wilaya. Concernant la première tranche du programme quinquennal, sur les 693 logements inscrits au niveau de l’OPGI, plus de 500 unités ne sont pas encore lancées. Cela est dû, d’après les services de la DLEP, à l’absence de terrains et à leur nature quand ils sont disponibles, ce qui nécessite des études répétitives sur la nature du sol. Un problème qui touche, entre autres, la commune de Kherrata pour laquelle le quota de logements qui lui a été affecté ne trouve toujours pas de terrain. Tout comme la commune de Oued Ghir. Pour ce programme quinquennal, il n’y a que les 50 logements inscrits pour la commune de Sidi Aïch qui sont achevés et qui vont être distribués prochainement d’après les responsables de l’OPGI. Quant aux programmes antérieurs des LSP, les autorités locales d’Ighzer Amokrane ont pu distribuer récemment 60 logements. Les 400 unités de Sidi Ahmed-Tala Ouariane, dans la ville de Béjaïa, sont en voie d’achèvement, c’est-à-dire au stade des travaux de finition (AEP, VRD, Electricité, gaz,…) A défaut d’entreprises, ces travaux sont confiés à des artisans, selon les responsables de l’OPGI. Il faut dire qu’à Béjaïa, les entreprises ne se bousculent pas au portillon. De nombreux appels à la concurrence lancés par le maître d’ouvrage sont déclarés infructueux : ce qui démontre le désintéressement des entreprises de réalisation à soumissionner en considérant le coût faible du mètre carré. L’autre problème qui engendre les retards concernant cette formule est celui des lenteurs administratives qui commencent de la première constitution du dossier d’acquisition en passant par celle relative aux aides de l’Etat et enfin les complications auxquelles l’on se heurte au niveau des banques.



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