Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina




Agir vite Une étude effectuée en milieu scolaire et portant sur un échantillon de 3.000 élèves pris sur les 15-16 ans, a montré que 17% d’entre eux ont touché à la drogue, que 5% en consomment au moins une fois par an et que 9% le font au moins une fois par mois. Des chiffres qui donnent froid dans le dos quand on sait que ces statistiques ne reflètent que partiellement la réalité. Les quantités de drogues saisies confirment, si besoin est, le bien fondé de cette approche. Six mille kilogrammes de cannabis saisis en 2002, 10.000 en 2004 et 9.644 en 2005. Les quantités récupérées par les services compétents durant le second semestre de 2006 sont en hausse par rapport à celles prises durant le premier semestre. Si les spécialistes s’accordent à dire que ces prises ne représentent que 15%, seulement, du total réel, il est loisible d’imaginer l’étendue des préjudices subis par la société algérienne. Face à ce péril, les pouvoirs publics sont en train de dynamiser les plans de prévention. Mais de quelle prévention parle-t-on quand la drogue a déjà fait son entrée dans nos lycées et que bon nombre de collégiens ont trempé dans ce sinistre business, en vendant de la drogue ou en en consommant? Si le sujet tourne principalement autour des drogues douces, celles dites dures et les psychotropes ont fait des dégâts irréparables. Et il ne se passe pas un jour sans que la presse ne fasse état d’arrestations de dealers pris en flagrant délit. Devrons-nous accepter, au nom de la mondialisation, que des fléaux qui frappent des pays développés (et moins développés également) fassent des ravages chez nous? Au nom de quelle logique devrions-nous assouplir notre législation ou fermer les yeux sur un phénomène qui est en train de se propager à une vitesse effrayante, qui mine la santé de notre jeunesse et qui gangrène l’économie nationale avec le risque de déboucher sur une situation à l’afghane? Le péril est en la demeure et prévenir ne suffit plus. Les révélations faites par un baron de la drogue montrent que l’Algérie n’a rien à envier à l’Amérique. Si une marge de manœuvre est laissée par les autorités chargées de traquer les narcotrafiquants dans ce pays, c’est parce que la situation a déjà, depuis longtemps, dépassé le stade de l’alerte et que la drogue est à l’Américain, ce que la débrouille est à l’Algérien. Ce qui n’est pas le cas de l’Algérie. En tout cas pas encore. Prévenir, c’est bien mais agir c’est mieux. Etre ferme et dissuasif en appliquant sévèrement la loi est encore meilleur et pour les Algériens et pour le pays. Et tant pis pour les champions des droits de l’Homme qui ne désirent que faire du chahut. Pour se faire de la publicité.





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