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Guelma
Ces dernières années, l'usage des deux-roues motorisés s'est fortement développé à travers toute la wilaya. Mais selon les spécialistes, il s'agit d'un phénomène d'ampleur nationale. En effet, le nombre de motos qui circulent à Guelma est souvent sujet à échanges, voire à polémique. Évaluations, chiffres, contre-chiffres”? Bref, difficile de faire la part entre le réel et l'erroné.Quoi qu'il en soit, les motos sont de plus en plus nombreuses à circuler, même dans les quartiers les plus peuplés de la cité. Ce constat est un témoin de la mutation de la mobilité urbaine dans la wilaya de Guelma. Il résulte d'un penchant des jeunes pour ce moyen de loisir qui est en réalité un mode de transport plus rapide et moins compliqué, pour faire face à la congestion grandissante du trafic dans les grandes agglomérations. Mais il pose aujourd'hui un grand problème en matière de sécurité routière et de cohabitation avec les autres usagers.Les riverains interpellent d'ailleurs les parties concernées lorsque les services de sécurité annoncent, à chaque fois, des chiffres inquiétants sur les accidents des 2 roues motorisés et du nombre de victimes enregistrés ces dernières années sur les axes routiers de la wilaya.La cellule de communication de la Sûreté de wilaya a dévoilé cette semaine le bilan du mois de juillet dernier concernant ces usagers de la route. Alors que les motos plus ou moins grosses, au sens strict, sont principalement utilisées par les jeunes guelmis en tant qu'activité de loisir et d'exhibition très prisée, mais rarement dédié à un usage quotidien et urbain, pour les observateurs, cela n'a rien d'étonnant. L'utilisation évaluée approximativement des 2 roues motorisés par les jeunes de Guelma est sensiblement élevée.Les axes routiers où l'on circule le plus en moto sont : les boulevards Souidani-Boudjemaâ, de la Sonacome, du 1er Novembre... et dans les principales cités périphériques de Guelma. Cette augmentation de ce type de véhicules n'est pas sans conséquence sur la circulation en zone urbaine et sur la sécurité des riverains , qui pose débat.Lors de la lecture du rapport concernant les accidents de moto du mois de juillet dernier, on avait constaté que la police de Guelma a enregistré, au total, une trentaine d'infractions au code de la route par les motards, dont une quinzaine de délits.En revanche, le même rapport fait ressortir 6 retraits de permis pour une durée temporaire de 3 mois. Toutefois, des accidents mortels ont eu lieu ces dernières années en milieu urbain à Guelma. Une déferlante qui oblige les services concernés à évaluer avec précision le trafic des motos, pour pouvoir évaluer globalement les risques. Décidément, rouler à 2 roues devient plus risqué pour les motards. Ces derniers doivent être attentifs pour ne pas mettre leur vie et celle des usagers de la route, en danger. Mais la vigilance doit également être de mise, suite aux défauts inhérents à l'état de certains axes routiers, avec notamment les dos-d'âne qui ne répondent pas aux normes et les fameux nids-de-poule.Toutes les parties prenantes sont interpellées, il ne reste donc que des progrès à faire.


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