Ghazaouet
Plus d?attention aux enfants diabétiques A l?occasion de la journée mondiale du diabète, une conférence qui s?articule autour de la prise en charge psychologique de l?enfant diabétique (type1), animée par M. Dahaoui, médecin diabétologue, a eu lieu à l?hôpital de Ghazaouet. S?adressant à une assistance composée principalement d?enseignants, le conférencier oriente son intervention sur l?état psychique d?un adolescent diabétique. Tout au long de son allocution, l?orateur explique les différents changements qui s?opèrent sur le comportement du malade. Ce dernier va développer des mécanismes de défense : banaliser la maladie et dissimuler sa maladie à ses camarades, qui risquent de l?exposer à des complications graves à savoir une hypoglycémie redoutable. Pour cela, le spécialiste invite les enseignants à accorder beaucoup plus d?attention à un enfant diabétique sans pour autant le différencier de ses camardes. Le communicant a ensuite évoqué les singes d?urgence que présente un malade : des sueurs froides, une faim douloureuse, le tremblement des extrémités des membres, devant lesquels il faut réagir rapidement par l?administration d?un sucre rapide. Au cours des débats qui ont suivi cette conférence, il en est ressorti que cette maladie chronique, dont les complications sont redoutables, est loin d?être maîtrisée, en témoignent ces aggravations : amputations, cécité totale et partielle, insuffisances rénales?qui ne cessent de s?accroître. El Islah veut remporter les élections C?est El Islah qui inaugure la campagne électorale à travers un meeting animé par Djahid Younsi, secrétaire général du parti. Tout au long de son discours de circonstance, le N° 1 d?El Islah n?a pas lésiné sur les mots pour fustiger la politique des gouvernements qui se sont relayés et qui sont, selon lui, à l?origine du marasme et de l?apathie dans lesquels vit le pays. Abordant le volet du développement, l?orateur ironise sur les sommes d?argent colossales qui ont servi à la pose du carrelage sur les trottoirs. Se trouvant dans une ville côtière, Djahid Younsi évoque le malaise de la jeunesse qui préfère encore se suicider dans les profondeurs de la mer que de subir l?exclusion, la marginalisation et la « hogra ». « C?est cette politique que vous continuez à soutenir, ou aspirez vous à un changement ? » Questionne l?orateur. « Nous vous proposons le changement, ces hommes que vous allez élire, vous les connaissez, vous connaissez leur compétence, leur intégrité, leur honnêteté, etc. » « Nous ne voulons pas être un décor dans la scène politique, nous sommes là pour remporter ces élections », conclut-il.
Posté Le : 18/11/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : O. El. Bachir
Source : www.elwatan.com