Algérie

François Hollande reçu par Bouteflika, L’Algérie et la France sont-elles capables de travailler ensemble ?


Le premier secrétaire du Parti socialiste français (PS), M. François Hollande, a souligné samedi que le message qu’il veut «porter aujourd’hui est de savoir si nous étions capables, Algériens et Français, de travailler ensemble».

 M. François Hollande a ajouté à l’issue de l’audience accordée par le chef de l’Etat que «notre présence en Algérie est le témoignage et le symbole d’une volonté d’avoir avec le peuple algérien et ses représentants une relation forte, durable, franche et sincère». «Pour cela, il faut commencer à travailler dès aujourd’hui, et c’est ce que nous avons commencé à faire», a-t-il poursuivi. «Nous avons fait notre devoir de vérité sur notre histoire, devoir de vérité sur la situation actuelle et devoir d’exigence également sur ce que devrait être une politique à l’échelle internationale», a encore indiqué M. Hollande. «Je voudrais remercier le Président Bouteflika qui a apporté des réponses utiles à nos interrogations», a encore noté M. Hollande qui a enfin précisé avoir également évoqué avec le Président Bouteflika la situation internationale en Palestine, en Iran et en Irak notamment.

 «M. Bouteflika est revenu sur le traité d’amitié en disant qu’il y attachait de l’importance et du prix et que ça ne pouvait se faire sans que les conditions soient réunies et assainies», a, par ailleurs, affirmé à l’AFP M. Hollande à l’issue de cet entretien. «Nous lui avons dit notre disposition, si nous revenions au pouvoir en 2007, pour reprendre sur de nouvelles bases cette démarche de traité d’amitié», a ajouté M. Hollande. «Nous lui avons également dit que ça devait être un rappel de notre histoire commune, mais pas de mortification qui ouvrirait les plaies alors que l’objectif est précisément de les refermer», a-t-il encore souligné. «J’ai voulu mettre en évidence que l’article 4 (de la loi du 23 février 2005) qui a déchaîné tant de passions tant en France comme en Algérie et ailleurs outremer n’était le produit que d’une faible minorité», a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l’instance exécutive du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem, a assisté à l’audience accordée par le chef de l’Etat, à la demande de M. François Hollande. M. Hollande effectue une visite de travail en Algérie à l’invitation du FLN, rappelle-t-on.




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