France-Algérie

Le maire de Marseille à Alger Le sénateur et maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, effectuera à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 6 décembre une visite de travail en Algérie, à la tête d’une délégation de près de 300 hommes d’affaires. La délégation sera composée notamment de patrons de grandes entreprises fortement intéressées par l’investissement et l’implantation en Algérie ainsi que des personnalités du monde universitaire, médical et culturel de la région marseillaise. Des représentants d’importantes société françaises comme Bouygues (BTP), SNCF (transports ferroviaires), Véolia (gestion des déchets, eau, énergie, transports), Grands Travaux du Midi (GTM), Axa (assurances), SNMC (transport maritime), OTH Consulting (ingénierie du bâtiment, industrie, infrastructures) feront, ainsi,  partie de la délégation. Il y aura également Jacques Pfister, le Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Marseille–Provence, accompagné d’un grand nombre de chefs d’entreprise de cette importante métropole du sud de la France. On apprend également que «Marseille Innovation», opérant pour le compte de la ville de Marseille, se propose, au-delà du programme officiel, de rencontrer les partenaires algériens de l’innovation comme de l’Ecole polytechnique, la Finalep, l’ANSEJ… Marseille Innovation a prévu de participer non seulement aux évènements collectifs de la délégation de la Ville de Marseille à Alger, ville jumelée avec la cité phocéenne, mais de visiter également la Technopôle de Sidi Abdellah, dans la banlieue d’Alger, un projet qui tient à cœur aux autorités algériennes. Des rencontres avec les entreprises de la filière TIC seront, en outre, organisées le 5 décembre 2006 à l’hôtel Sofitel, apprend-on à ce sujet. A relever, enfin, que cette visite intervient dans un contexte particulier au moment où les relations politiques entre l’Algérie et la France continuent à battre de l’aile. La visite de Gaudin, un ténor de la droite française s’il en est, va de toute évidence démontrer une nouvelle fois que les relations économiques entre les deux pays vont bon train.