Algérie

Formation d'un comité intergouvernemental au cours de l'année 2013



Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale l'étranger, Belkacem Sahli, a affirmé dimanche lors de l'émission Hiwar essaâ diffusée par la télévision algérienne que la visite d'Etat du président français en Algérie était «un signe historique qu'il convient d'exploiter pour hisser les relations algéro-françaises et passer de l'ère des souffrances à celle des espérances, et ce, au mieux des intérêts des deux pays».
Il a ajouté que «cette opportunité historique permettra de construire un avenir meilleur», tout en soulignant que les relations liant l'Algérie et la France étaient complexes et difficiles, notamment à cause des dimensions historiques, humaines, économiques et géostratégiques. Il a précisé en outre que la situation actuelle de l'Algérie lui permettait de jouer un rôle prépondérant aux niveaux régional et international grâce à sa stabilité politique, économique et sociale.
Il a mis en exergue l'adhésion de la communauté internationale à l'approche de la vision de l'Algérie pour la résolution de la crise au Sahel et au Mali, appelant à une solution politique et au dialogue.
S'agissant de la déclaration sur l'amitié et la coopération entre l'Algérie et la France signée par les présidents algérien et français, M. Sahli s'est félicité de son contenu, notamment en ce qui concerne la volonté des deux pays d'ouvrir une nouvelle page de leur histoire et de développer un partenariat exemplaire et ambitieux» fondé sur l'égalité et le respect mutuel dans l'intérêt partagé des deux pays».
Le ministre a considéré à ce propos que la déclaration sur l'amitié et la coopération entre les deux pays était le couronnement le «plus important» de la visite du président français en Algérie d'autant, a-t-il dit, qu'elle «encourage une concertation politique de haut niveau et la formation d'un Comité intergouvernemental dans ce sens dont une première session sera organisée au cours de l'année 2013».
Concernant le volet politique, M. Sahli a salué la convention de 1968 entre les deux pays, qui offre de grands privilèges à la communauté algérienne en France et que le gouvernement français précédent avait voulu modifier. Il avait cependant buté sur le refus des autorités algériennes de participer à de telles négociations. Concernant le volet relatif au dialogue sur la culture et l'éducation,
M. Sahli a annoncé la signature d'une convention-cadre entre les deux pays pour relancer les relations bilatérales dans le domaine de l'éducation et l'engagement français à soutenir 20 instituts d'enseignement et de technologie. Dans ce cadre, il a annoncé l'existence d'un engagement mutuel entre les deux pays pour faciliter les activités des établissements éducatifs et culturels au niveau des deux pays.
Quant à la question de la circulation des personnes, M. Sahli a souligné l'engagement du président français à faciliter les conditions pour l'amélioration de l'exécution des demandes de visas. Il a souligné par ailleurs la mise en place d'un groupe de travail pour prendre en charge les problèmes des enfants nés de mariages mixtes en cas de divorce. Au sujet des victimes des essais nucléaires français,
M. Sahli a estimé que la loi française sur l'indemnisation des victimes et des ayants droit n'était pas à la hauteur des aspirations des Algériens, précisant que les deux parties avaient convenu à la faveur de cette déclaration de la mise en place d'un mécanisme de discussion à ce sujet. Il a en outre annoncé la mise en place d'un groupe de travail en vue de faciliter la recherche et l'échange d'informations pouvant permettre la localisation de disparus de la guerre d'Indépendance.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)