Algérie

Fonds de la zakat et projets d'investissement 399 candidatures sur le bureau de la commission



La fête du Mawled Ennabaoui, célébrant la naissance du Prophète Mohammed (QSSSL), a été propice à la distribution de la Zakat aux nécessiteux qui ont reçu leurs chèques de la commission de wilaya qui gère ce fonds et ont pu festoyer suivant les traditions en cours dans la wilaya de Constantine. Selon M. Lahnèche Mohamed El-Hadi, secrétaire général de la commission de wilaya qui gère les fonds provenant de cette action caritative alimentée par les généreux donateurs, la somme globale recueillie l'année passée a atteint 1 milliard 6OO millions de centimes. Une bonne partie de ce pactole sera réservé à l'investissement au profit de jeunes nécessiteux porteurs de projets. Dans ce cadre, la commission de wilaya, présidée par le directeur des Affaires religieuses et des wakfs et composée de donateurs, de juristes, de représentants de l'ANSEJ, du secteur de la PMEA, de la DAS, de quelques notables de la ville ainsi que d'imams assermentés représentant une zone ou une daïra, est chargée de recueillir, d'étudier et de se prononcer sur les dossiers de candidatures de jeunes chômeurs nécessiteux qui souhaitent réaliser un projet économique pour se prendre en charge. «Bien que son action s'exerce dans la zone d'influence de la direction des Affaires religieuses et des wakfs, cette commission est totalement indépendante, déclare M. Lahnèche. Même son président qui est le directeur des Affaires religieuses, est placé sur un même pied d'égalité que tous les autres membres. Elle est souveraine et ses décisions sont sans recours. Prise dans son sens purement économique, la contribution qu'apporte «soundouk zakat» à la résolution des problèmes du chômage et de l'emploi a fait ses preuves ces dernières années à travers les projets d'investissements réalisés par des jeunes, pris dans les catégories les plus nécessiteuses de la société et répondant aux conditions essentielles qui ouvrent droit à l'aide du fonds. Ces conditions se résument en l'état nécessiteux dûment établi par une enquête, la possession d'un diplôme dans la filière demandée ou, à défaut, une attestation d'exercice du métier choisi, etc.». Actuellement, la commission de wilaya planche sur un chiffre de 399 dossiers de candidature qui seront triés, afin de déterminer le caractère économique du projet, sa viabilité, sa rentabilité au niveau de l'emploi, etc. Une fois ce tri opéré, une enquête, portant entre autres sur la situation sociale du candidat, son engagement, ses aptitudes à la conduite du projet, sera effectuée par une commission technique déléguée par la commission de wilaya qui décidera du montant à allouer, selon l'importance du projet. «Notre action ne s'arrête pas là, précise le secrétaire général de la commission de wilaya, puisque nous avons institué une commission de suivi de projets qui accompagnera les jeunes promoteurs et leur prodiguera l'aide technique indispensable à la réussite de leurs projets. A noter que 125 jeunes promoteurs ont été agréés en 2007 par la commission de wilaya.
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