Algérie

Festival international de Timgad




Caliente, la salsa La salsa, mélange de danses des pays latino-américains dont une vingtaine de jeunes originaires du Venezuela, de la Colombie, d?Espagne et du Brésil, a créé le groupe Del Barrio DJ Carlos Compos, troupe Varadeiro. Le 3 en 1 avec un quota de 4 jolies filles danseuses. Ce groupe de Cuba a pu retenir le jeune public du Festival international de Timgad dans la nuit de sa 4e journée. Dans leur conférence, le groupe a expliqué qu?il est venu en Algérie apprendre la salsa aux Algériens qu?ils trouvent « ressemblant aux Latino-Américains ». « Nous chantons la paix, l?amour, la joie, la vie, tout simplement. » A l?entame, le sympathique Aden, en prestidigitateur, réussit à dégivrer l?atmosphère au sein d?un public peu nombreux, mais qui est resté accroché jusqu?à la fin. Aden, usant de toutes les ficelles communicatives, a réussi à attirer les jeunots sur la scène pour apprendre la salsa. « Un pas droit avant, un pas arrière gauche puis enchaînement », explique-t-il. Une adolescente, accompagnée du jeune Issam, a osé, comme ont toujours su le faire nos femmes. Applaudissements. Les 4 danseurs vêtus de justaucorps vert et rose écharpé, d?un fuseau en cuir et chaussés d?escarpins se lancent dans la salsa, déhanchement, tangage... Amelo, le Cubain, explique Clandestinos, histoire commune aux jeunes dés?uvrés du Tiers-Monde qui partent en bateau clandestinement à la recherche d?une vie meilleure. Chants mêlés de raï et de rap. Un duo, une jeune fille et un garçon, chante tout en guidant les mouvements des danseurs. Harmonieuse synchronisation entre notes et gestes. Dans les gradins, les jeunes garçons dans leur majorité imitent et répliquent aux cris incompris du maestro. Admiration ou intéressement. Les deux à la fois pour un public recherchant la nouveauté. La chorégraphie de salsa aura forcé les Chaouis de l?Algérie profonde à se dépayser, le temps d?une soirée, sous le ciel de la ville romaine Timgad.





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