Algérie

Festival Dimajazz 2013 à Constantine



Festival Dimajazz 2013 à Constantine
La onzième édition du festival culturel international de jazz, Dimajazz, a été ouverte, jeudi soir au Théâtre régional de Constantine (TRC), dans une ambiance très «soul music», en présence d'un public nombreux.
Dès 21h, les treize membres du groupe Soul Family, tout de noir vêtus, entrent sur scène, interrompant l'impatience du public. Deux heures durant, dans une ambiance festive, l'assistance est bercée au rythme de la musique soul, du jazz et du blues, dont des succès du grand Ray Charles, surnommé «The Genius» et des chansons d'Eddy Floyd. Avec sa voix puissante et sa présence imposante sur scène, la soliste Tori Robinson donne un avant-goût de la soirée avec «I was blind, but now I see», (J'étais aveugle, mais là, je vois), dans un genre de musique Gospel (chants religieux), un genre qui a bercé son enfance à Miami. La salle s'est enflammée, le public accueille l'entrée avec un tonnerre d'applaudissement, et l'ambiance monte d'un cran. Le show est des plus captivants. Joniece Jamison, Ange Fandoh et Theos Allen enchaînent avec «Knock on wood», «let the good time roll» et «Hit the road Jack» et «Georgia my mind», «Sweet home Chicago», reprises en ch'ur par le public. Par moment les solistes s »éclipsent pour laisser place à des improvisations de saxophone de Christophe Negre, ou encore au piano par le chef de la troupe, Bernie Hopman, qui ne se font pas prier pour en mettre «plein la tête» à un public constantinois qui boit leurs notes. Mais le moment fort de la soirée sera sans conteste l'interprétation, par le groupe, de l'inoubliable chanson de John Lennon, «Imagine» qui sera un véritable hymne à la paix et à la fraternité. Dans la conférence de presse qui a suivi la soirée, Tori Robinson confie avoir été «surprise» par l'enthousiasme d'un public «généreux et spontané» qui l'a «encouragée à (se) donner à fond». En début de soirée, avant que ne retentissent les premières notes de musique, le commissaire du festival, Zoheir Bouzid, a rendu hommage à «tous ceux qui ont 'uvré à faire du festival de la ville des ponts un évènement culturel international, classé parmi les plus importants dans le monde par l'Unesco». Un festival qui semble en tous cas bien parti pour justifier une nouvelle fois la réputation qui est désormais la sienne. Les soirées du 13e Dimajazz, placées cette année sous le signe «pour la paix, pour la liberté», se poursuivront jusqu'au 3 mai avec un programme riche et diversifié et une constellation d'artistes qui s'évertueront à décliner toutes les «écoles» et influences du jazz.
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