18 familles syriennes prises en charge

Selon les services de la DAS de Tizi-Ouzou, ce sont 18 familles qui ont été prises en charge dans le cadre de la solidarité du Ramadhan en plus des aides octroyées dans le cadre du dispositif national. Ces familles sont localisées au niveau des localités de Draa-Ben-Khedda, Larbaa-Nath Irathen et Tizi-Ouzou. Des familles qui occupent pratiquement tous les carrefours de la ville à quémander, toutefois avec un peu de dignité, en proposant des mouchoirs en papier en contrepartie d'une pièce de 20 DA. Il reste que ce sont les femmes et les enfants qui s'adonnent à cet exercice dans la mesure où les hommes sont absents où observent de loin.R. H.Des Subsahariens dans la villeAprès les Syriens, c'est au tour des Subsahariens d'élire domicile dans la capitale du Djurdjura. Ainsi nous avons remarqué ces derniers temps un groupe de petits enfants des deux sexes déambuler dans les rues de la ville.R. H.Veillées dans la joieDans le cadre du programme des spectacles du mois de Ramadhan 2014, la Direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou et le comité des activités culturelles et artistiques en collaboration avec le mouvement associatif, ont organisé ce vendredi des soirées ramadhanesques à travers 10 localités de la wilaya de Tizi-Ouzou, à savoir celles de Tizi-Rached, Beni-Douala, Boghni, Bouzeguene, Iferhounene, Maâtkas, Tigzirt, Beni Yenni, Ouadhias et Tizi-Ouzou. Des soirées qui ont été animées par des chanteurs confirmés de la chanson kabyle comme Madjid Kaloun, Ali Ferhati, Hasnaoui Amechtouh, Youcef Guerbas, Thanina, Tahar Taleb et des jeunes talents en herbe qui ont donné la plénitude de leur talent pour le grand plaisir des populations locales.R. H.L'IRB Yakouren offre des loisirsAprès avoir longtemps vécu sous la terreur des hordes terroristes et des groupes armés, les familles de Yakouren commencent à revivre quelque peu. En effet, elles ont vaincu leur peur en sortant flâner le soir au chef-lieu de commune. Il faut dire que cela a été rendu possible grâce au dévouement des dirigeants du club sportif amateur local, l'IRB Yakouren, que préside Samir Seddiki. En effet, ce club, qui vient de renaître lui aussi de ses cendres en 2011 après avoir été mis en veilleuse, faute de moyens mais aussi de la terreur après sa naissance en 1990, a aménagé son complexe sportif, érigé à la place de l'ex-centre des personnes âgées géré à l'époque par le Croissant-Rouge algérien, en un espace dédiée aux familles. Outre une cafétéria où glaces, boissons fraîches et chaudes et gâteaux orientaux sont consommés à profusion, il a été aménagé une scène et des soirées artistiques et théâtrales sont ainsi organisées pour le plus grand bonheur des familles de Yakouren et de sa périphérie. On y vient même des localités proches, de Acif El Hammam et Adekar relevant de la wilaya de Béjaia limitrophe. La quiétude des lieux et surtout leur sécurité ont amené que pratiquement toutes les familles de Yakouren convergent vers ce site qui leur offre des moments de détente et d'évasion dans le respect de la tradition kabyle.