Algérie - A la une

Et notre droit à l'agacement '


Et notre droit à l'agacement '
Une nouvelle fois, le ministre des Affaires étrangères parle de Bouteflika. "Nous recevons au quotidien ses encouragements, directives et ses décisions", a-t-il dit hier, au quarante-quatrième jour d'absence du chef de l'Etat pour cause de maladie. Le mérite incontestable de cette sortie de Mourad Medelci est de confirmer que cette absence persiste encore, au moment où des médias, s'appuyant sur des sources non identifiées, font état du retour du président Bouteflika à Alger depuis quelques jours. À son corps défendant, le chef théorique de la diplomatie algérienne nous apprend, en effet, que Bouteflika n'est pas rentré de Paris puisque le gouvernement et les ministres continuent de "recevoir" les "encouragements" du Président. Medelci est allé jusqu'à affirmer que "c'est le chef de l'Etat qui est l'acteur" de cette "intense activité diplomatique" que connaît l'Algérie. Ce même chef de l'Etat qui vient de rater son rendez-vous avec Erdogan à Alger, ce même chef de l'Etat dont l'absence va sans doute provoquer l'annulation pure et simple de la visite du président de la République de Chine à Alger.
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