Algérie

...et les autres nouvelles Arts et lettres : les autres articles



...et les autres nouvelles                                    Arts et lettres : les autres articles
-Aïn Touta : bravo !
La 1re édition du Salon national de philatélie, numismatique et cartophilie, s'est tenu la semaine dernière à la salle omnisports de Aïn Touta (proche de Batna) avec la participation de 26 philatélistes issus de 26 wilayas du pays. Organisé par l'association culturelle Balkisse de cartophilie, dans le cadre du Cinquantenaire de l'Indépendance, le salon, d'une durée de trois jours, a exposé plusieurs pièces rares dont le premier timbre publié par l'Algérie indépendante, connu parmi les collectionneurs par l'appellation «1+9» et qui représente le drapeau national avec, en fond, le continent africain. Pour le philatéliste de Constantine, Salim Hamza, ce timbre a été édité en seulement
12 000 exemplaires.
-Expo : Contino au maquis
L'ambassade d'Italie en Algérie et l'Institut culturel italien d'Alger proposent une exposition comprise dans le programme de participation de ce pays à la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. L'institut culturel italien multiplie les activités liées à ce thème (conférences, expositions'). La présente exposition regroupe 60 photos inédites en noir et blanc provenant des archives «Algeria», réalisées par le reporter italien Vittorugo Contino qui, en 1959, traversa clandestinement la frontière algéro-tunisienne et rejoignit le front algérien pour réaliser un extraordinaire témoignage historique.
Des scènes de vie quotidienne dans les casemates, où les simulations militaires côtoient les furtifs tableaux de sympathie du capitaine Ben Salem. Un enfant tout sourire offre sa frimousse à l'objectif de Contino. Le regard du môme enjambe un entrecroisement des fils barbelés. Quand Contino retourna à Rome à la fin de 1959, il parla longuement à Gillo Pontecorvo de ce qu'il avait vu en Algérie. Quelques années plus tard, en 1966, ce grand réalisateur italien produira le film La Bataille d'Alger. Expo à l'Institut culturel italien, depuis le 12 juillet. Entrée libre.
-Cinéma : sublime Nadia Lotfi
Qui se souvient de la somptueuse interprétation de l'actrice égyptienne, Nadia Lotfi, dans le film La Momie de Shadi Abdel Salam (1969) considéré comme un, sinon le chef-d''uvre du cinéma du Nil ' Le film relate l'histoire d'un égyptologue qui enquête sur de mystérieuses disparitions de pièces archéologiques. Ce film avait affirmé toute la beauté et le talent de Nadia Lotfi, que les gens de Marseille et des environs pourront revoir lors de la Caravane organisée par l'association Aflam qui se consacre à la promotion des cinémas arabes. La célèbre actrice avait plusieurs fois rendu visite à la Cinémathèque d'Alger et, si la copie du film précité est encore disponible et valide, nombreux sont les cinéphiles qui aimeraient le revoir ou, pour les plus jeunes, le découvrir.
-Diwan : franc succès
Enraciné dans la culture du sud-ouest algérien, le diwan ou le gnawi, de nouveau mis à l'honneur à l'occasion du cinquième festival culturel international de musique diwan qui s'achève aujourd'hui, s'est imposé en une décennie sur la scène musicale du nord de l'Algérie et s'attire les faveurs d'un public de connaisseurs, jeunes pour la plupart et de plus en plus exigeants, affirme une dépêche de l'APS. En effet, le festival qui se tient au Théâtre de verdure de Riadh El Feth connaît un grand succès avec une programmation qui a su, en restant sur la ligne du diwan, proposer des passerelles avec des musiques aux racines communes et notamment africaines.
Le choix des interprètes est particulièrement judicieux et il faut également signaler la qualité de l'organisation qui a permis à un public nombreux et divers de savourer les concerts dans les meilleures conditions possibles.
-Peinture : Akila Mouhoubi
L'artiste algérienne, Akila Mouhoubi, expose du 18 juillet au 6 septembre 2012 à Marseille, au siège de l'association Rivages qui s'attache à montrer à un large public des 'uvres d'artistes contemporains du bassin méditerranéen.
Vivant et travaillant dans cette ville, l'artiste «fascinée par les miniatures anciennes et les enluminures», comme le précise la critique Nadira Laggoune-Aklouche, développe sur cette base une expression contemporaine particulièrement sensible. 27, rue du Panier, mer. à dim.13 à 17 h.
-Tombouctou : islamistes contre patrimoine islamique
Une délégation de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (Isesco) se rendra la semaine prochaine à Bamako pour évaluer les dégâts causés au patrimoine de la ville de Tombouctou, a indiqué mardi le directeur général de l'Isesco, M. Abdulaziz Othman Al-Twaijri.La délégation de l'Isesco, dont le siège se trouve à Rabat, se rendra dans la capitale malienne pour discuter avec les autorités maliennes de la possibilité de coordination suite aux actes de vandalisme commis par un groupe armé.
La délégation effectuera également des visites dans des pays africains concernés par ce dossier, suite aux actes de destruction et de sabotage du patrimoine islamique en affirmant, à cette occasion, que ces actes étaient contraires aux valeurs et principes de tolérance prônés par l'Islam .
-Les bons professeurs : ça, élève à moi !
Le grand chorégraphe français, Maurice Béjart (1927-2007), naturalisé suisse, avait souffert d'un professeur, Boris Kniassev, qui ne cessait de l'humilier. Quand il voulait donner un exemple de ce qu'il ne fallait pas faire, il appelait Béjart et lui demandait de danser, répétant : «Toi, mauvais ! Jamais arriver à rien !». Quinze ans plus tard, à Athènes, Béjart, en pleine réussite, y produit un spectacle avec son ballet. Le succès est immense. Les journalistes se pressent dans les loges. Mais ils sont bousculés par un individu qui répète : «ça Béjart, élève à moi !». C'était Boris.
-Festival international du film de Toronto : «Zabana !» sélectionné
Le film Zabana ! de Saïd Ould-Khelifa représentera, début septembre, l'Algérie au 37e Festival international du Film de Toronto (Canada) qui est reconnu pour être l'une des plus grosses manifestations cinématographiques mondiales, tant en termes de fréquentation publique que professionnelle. C'est l'un des principaux marchés du film au monde. Le film, écrit par Azzedine Mihoubi et produit par Yacine Laloui, sera présenté dans la section Contempary World Cinema et c'est une première pour le cinéma algérien. C'est un début important pour la carrière internationale du film, puisqu'il est pressenti pour figurer en compétition dans plusieurs festivals internationaux. Le film, qui retrace le parcours héroïque du chahid Ahmed Zabana, a été coproduit par le ministère de la Culture (AARC), le ministère des Moudjahidine et Laïth Media.
-Soirées du Casif : plus que deux !
Après le succès de ses premiers rendez-vous avec le groupe algérien Caméléon, le nigérian Seun Kuti, Mister You (Maroc), Zalindé (Brésil) et hier, la libanaise Meriam Farès, les Soirées du Casif poursuivent leur programmation diversifiée qui attire un large public, comme de tradition chaque été au théâtre de plein air (et de pleine mer) de Sidi Fredj.
Ce soir, un concert de la chanteuse tunisienne Sofia Sadek, qui compte de nombreux admirateurs et admiratrices en Algérie, sera donné à partir de 22 heures, horaire de tous les spectacles de ce cycle estival. Demain, dimanche 15 juillet, direction Koweit avec le musicien et interprète, Abdellah Rouiched, qui viendra clore les Soirées du Casif. Signalons que cette manifestation est organisée sous le patronage de la ministre de la culture, par l'ONCI en collaboration avec la société de gestion des hôtels de Sidi-Fredj. Un nouveau programme serait en cours de préparation dans les mêmes lieux durant les soirées de Ramadhan. Mais, pour l'instant, il n'a pas été annoncé et rien n'a filtré sur sa consistance éventuelle.A suivre.
-1001 news : en attendant
L'Espace Mille et Une News d'Alger qui s'est caractérisé par une programmation originale et diverse au cours de l'année fait relâche actuellement. Mais ce n'est pas pour des vacances, toutefois méritées. L'équipe s'attelle à préparer son programme de Ramadhan. C'est durant cette période, particulièrement propice aux échanges (la nuit précisons-le !), que l'espace avait commencé à s'attacher un public fidèle, prouvant que ni la superficie ni le confort n'étaient des gages de réussite en la matière.
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