Algérie

ESS : Serrar propose un salaire de 14 000 euros à Challali



ESS : Serrar propose un salaire de 14 000 euros à Challali
Sans salaire depuis 5 mois, Madoui sort de ses gonds.
Ce n'est pas un secret, Serrar veut mettre le paquet pour recruter l'international algérien Mohamed Challali. C'est ainsi qu'il a fait, hier, une offre de 14 000 euros au joueur. Mohamed Chalali, de même que six autres joueurs, n'a pas été conservé par Aberdeen au terme de son contrat, le 30 juin passé. L'attaquant algérien s'est retrouvé ainsi sur le marché des transferts. Arrivé l'an passé en provenance du Panionios Athènes, le joueur formé au Havre ne se sera pas imposé comme un titulaire, cumulant au total 16 apparitions pour 1 seul but marqué en SPL (L1 écossaise).
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Le plus dur est de rester au top
Si le club des Hauts Plateaux a totalement réussi sa saison en s'emparant du titre de champion et de la Coupe d'Algérie, c'est surtout parce que l'effectif était d'excellente qualité et cela est le fruit d'un recrutement intelligent. On a, et cela est une évidence, trop misé sur les jeunes joueurs qui ont brillé lors du précèdent exercice. Ces derniers ont réussi à donner le meilleur d'eux-mêmes car bien préparés. Le plus dur est de rester au top et la direction de l'ESS a dû mettre du discernement dans le choix des joueurs qu'elle a fait venir et éviter les erreurs d'appréciations qui risquent de peser très lourd, par la suite.
Carte blanche pour Hubert Velud
Serrar a été catégorique, rien ne se fera sans l'accord de celui qui sera à la barre technique de l'équipe et dans tous les domaines. Hubert Velud, qui est le nouvel entraîneur sétifien, a eu à donner son aval en ce qui concerne les joueurs qui ont été recrutés. Au final, ce sera lui qui arrêtera l'effectif. Décodé, cela veut dire que la direction de l'ESS a accepté toutes les conditions du technicien français qui a ainsi «l'exclusivité» quant au choix de l'effectif. Il faut dire que Velud qui a sillonné pendant des années les terrains d'Afrique s'est taillé une solide réputation d'entraîneur de défis. Il faut maintenant que ce dernier réussisse dans la mission périlleuse qui lui a été confiée et qui consiste à faire mieux que certaines équipes aux budgets qui font rêver.
«Chat échaudé craint l'eau froide»...
... Dit l'adage. On se rappelle que juste après le début de la phase retour, Geiger a dû faire appel aux «remplaçants des remplaçants» pour compléter son onze. Au vu du recrutement qui a été fait jusque-là, il est certain qu'il y aura un effectif très riche qui va défendre les couleurs de l'ESS cette saison. Serrar a mis de gros moyens, cette année, pour mener à bien l'opération recrutement. Celle-ci, au vu des nombreux départs et du nécessaire dégraissage, a été d'envergure et pour la mener à bien, le boss sétifien n'a pas lésiné sur les moyens. Il a eu pour cela, et c'est une nouveauté, le soutien du collectif d'industriels, qui sont très nombreux à vouloir associer l'image de leurs entreprises à celle du club. Pour le moment, tout baigne pour le grand club des Hauts Plateaux et cela à quelques jours de la reprise.
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Sans salaire depuis 5 mois, Madoui sort de ses gonds
Comme on dit, la patience a des limites et l'adage s'applique à merveille pour l'entraîneur adjoint de l'ESS Kheireddine Madoui. Ce dernier, qui n'a pas été payé depuis 5 mois, réclame les 90 millions de centimes que lui doit le club. Par ailleurs, le sujet concernant son avenir a été abordé à une seule reprise avec Hammar. Ce dernier avait promis un contrat de deux ans et une augmentation de salaire de 30 millions. Il n'y eut aucune suite aprés cela.
Plus qu'un entraîneur adjoint
Il est utile de rappeler que Kheireddine Madoui n'est pas un simple entraîneur adjoint à l'ESS. En cette période de transfert, il a été l'une des chevilles ouvrières en ce qui concerne le renouvèlement des contrats de certains joueurs. En plus de cela, son avis est des plus pertinents en matière de recrutement. En cours de saison, il a eu à dénouer plusieurs conflits qui ont opposé les joueurs aux dirigeants. Sa forte personnalité et surtout son esprit d'équité font de lui quelqu'un de très respecté et surtout de très écouté à l'ESS. Tout cela n'occulte pas ses qualités de technicien qui lui ont valu de recevoir plusieurs propositions de président de club qui aimeraient lui confier leur équipe.
«Pas question que j'aille en Tunisie, si...»
C'est un Madoui particulièrement irrité qui nous parlera de sa situation à l'ESS et surtout du proche avenir. «Il faut savoir que j'ai fait preuve de beaucoup de patience. Je suis arrivé à un stade où il n'est plus possible de se taire. Cela fait maintenant cinq mois que je n'ai pas perçu le moindre centime et je ne vous cache pas que les choses sont, pour moi, très compliquées. Bien sûr si je ne suis pas régularisé dans les tout prochains jours, il n'est pas question pour moi que je me rende en Tunisie pour prendre part au stage d'avant-saison.»
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Ça se bouscule sur le flanc gauche !
Comptez bien, Zaâboub, Legrâa et Benchadi. Ce sont là trois arrières gauches qui font partie de l'effectif qui aura à défendre les couleurs setifiennes cette saison. Inévitablement deux de ces trois éléments qui pensaient être des titulaires indiscutables se contenteront d'une place sur le banc de touche. Ce seront là autant de sautes d'humeur qu'aura à gérer le nouveau coach sétifien, Hubert Velud.
Bengoreine proche de l'USMAn
Le latéral sétifien Bengoreine a été informé, il y a de cela une semaine, que son contrat ne serait pas renouvelé. Plusieurs présidents de club lui ont fait des offres, mais tout porte à croire que Bengoreine a déjà fait son choix. Ce sera l'USM Annaba. Il doit d'ailleurs négocier avec les dirigeants bônois aujourd'hui.
Milat attendu aujourd'hui à Sétif
C'est aujourd'hui qu'Amar Milat, celui qui pourrait être le nouveau préparateur physique de l'équipe, est attendu à Sétif. Il arrivera, en compagnie de son manager en provenance de Marseille. Un contrat d'une année renouvelable lui sera proposé par Serrar. C'est Hubert Velud qui a proposé Amar Milat à la direction du club sétifien.
Dame coupe honorée comme il se doit à Maghnia
Tiouli a emporté avec lui le trophée de l'épreuve reine chez lui à Maghnia. Hier, en début d'après-midi, la coupe a été exposée au niveau de la place des Martyrs au centre-ville et cela pour une interminable séance photo. Après cela, elle a trôné en bonne place au niveau de la tribune d'honneur du stade municipal où s'est déroulée une rencontre amicale entre les deux équipes de Maghnia, El Amel et El Itihad. Les amateurs du ballon rond maghnaouis étaient ravis par l'initiative prise par Tiouli.
Trois autres joueurs pour boucler le recrutement
La saison passée, les dirigeants de l'ESS ont pris un peu de retard en ce qui concerne le recrutement. Le président Serrar a assuré les supporters que cela ne se renouvèlera pas cette année et c'est ainsi que les négociations avec les joueurs qui auront à porter les couleurs du club ont débuté très tôt. «Nous devrions disposer d'une enveloppe supplémentaire pour terminer le recrutement. Elle doit encore être validée par le conseil d'administration du club, programmé dans quelques jours. Cette enveloppe nous permettra d'engager trois joueurs», nous a confié Serrar.
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Benchadi, pour deux saisons de plus à l'Entente
Hammar et Serrar ont longtemps hésité avant de prendre une décision en ce qui concerne l'avenir de Benchadi à l'ESS. C'est fait depuis hier, le latéral gauche sétifien a rendez-vous aujourd'hui avec Hammar et cela pour signer le contrat de deux ans qui lui sera proposé.
Exceptionnel !
Benchadi est arrivé à l'ESS en 2005. Cela lui fait, en comptant celle qui va débuter, sa septième saison sous les couleurs noir et blanc. C'est déjà là un modèle de longevite. Ce qui est par contre exceptionnel et qu'à chaque fin de saison depuis qu'il est à Sétif, son nom figure en bonne place sur la liste des joueurs libérés. A chaque fois, Benchadi est repêché in extremis.
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Samer refuse de se rendre à Sétif
Le jeune portier des espoirs, Yacoub Samer, a été promu cette saison et il est prévu qu'il intègre l'effectif professionnel comme trois de ses coéquipiers. Dans un premier temps, Samer a refusé d'effectuer la visite médicale avec les deux autres joueurs, Aroussi et Amer, qui sont dans la même situation que lui. Après que Hammar l'eut contacté pour rejoindre dans les plus brefs délais Sétif, Samer refusera catégoriquement. Il expliquera sa décision par le fait qu'il veut changer de club. Il doit rembourser les frais de formation Hammar nous dira que si jamais Samer ne rejoint pas le groupe et qu'il persiste dans son désir de quitter le club, il aura une très lourde ardoise à payer. En effet, le président du département football nous confiera qu'une évaluation des frais inhérents à la formation de Samer durant les quatre dernières années est en train de se faire. Pour Hammar, il n'est pas question de céder gratuitement un jeune joueur qui a tant coûté au club. Samer est lié à l'ESS par un contrat qui arrivera à expiration au mois de juin 2013.
Hammar :
«Il devait encaisser 40 millions»
Hammar a très mal apprécié que Samer ne réponde pas favorablement à l'offre faite par la direction du club. Il nous dira en substance : «Nous avons décidé de passer l'éponge sur ses graves agissements de la saison passée. Le dernier en date est son refus de rejoindre l'équipe lors de la demi-finale de la Coupe d'Algérie alors qu'il n'y avait qu'un seul gardien de valide. Cette saison, nous avons décidé de l'intégrer au sein de l'effectif professionnel pour qu'il donne un nouvel élan à sa carrière. Il devait empocher 40 millions de centimes au moment de la signature de son contrat. Par ces agissements, il est en train d'hypothéquer ses chances de faire carrière dans le football.»


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