Algérie

ESS : Les dirigeants boudent l'équipe



Nous avons vu des joueurs boycotter leur équipe et les séances d'entrainement, mais nous n'avons jamais vu des dirigeants boycotter le club et toutes ses équipes. Cela se passe à l'Entente de Sétif et c'est une première mondiale. Les dirigeants de l'ES Sétif, et à leur tête le président Hassan Hammar, n'ont plus donné signe de vie depuis l'élimination en demi-finale de la Coupe d'Algérie. Il y a eu juste la sortie médiatique de Hassan Snoussaoui et de Hassan Hammar qui ont annoncé tous les deux le départ de toute la direction à la fin de la saison après l'organisation d'une assemblée extraordinaire, puis plus rien. Ils ont tous disparu. On pensait qu'il leur fallait peut-être quelques jours pour se remettre du choc engendré par l'élimination en coupe qui signifie l'échec de toute la saison et qu'ils vont se remettre au travail, mais apparemment, ils ont démissionné plus tôt que prévu. Quand on voit la situation actuelle de l'Entente, on se dit que les dirigeants sont partis et ont abandonné le club.Absence intrigante de Hammar et de ses dirigeants
Car on pensait vraiment que les dirigeants allaient revenir, surtout à l'occasion des deux finales de la Coupe d'Algérie disputées par les juniors et les minimes de l'ESS. C'était une bonne opportunité de se remettre au travail et d'oublier un peu ce qui s'est passé, mais à la surprise générale, aucun dirigeant n'a daigné marquer sa présence, au grand dam des jeunes de l'Entente qui ont été très de constater l'absence de leurs dirigeants. Ils l'ont très mal pris et très mal vécu, car, pour eux, il s'agissait tout simplement d'un mépris, surtout pour les juniors auxquels Hassan Hammar a promis une prime de cinq millions pour la qualification en finale avant de les ignorer complètement. L'autre fait qui laisse croire que les dirigeants ont pris la tangente, c'est leur absence durant l'assemblée générale de la FAF. D'habitude, Hassan Hammar ne rate jamais ces rendez-vous.
La direction fuit ses responsabilités
Aujourd'hui, personne ne comprend cette absence sur le terrain des dirigeants de l'ESS qui ont vraisemblablement boycotté leur équipe et même celles des autres catégories. Quand on voit un comportement pareil, on a l'impression que la direction n'y est pour rien alors que c'est elle la responsable numéro 1 de l'échec de par une gestion approximative de la saison et ce, à tous les niveaux. Il y a eu plusieurs erreurs de stratégie, parfois des erreurs de débutants, entre autres sur le plan administratifs où l'on a cumulé les bourdes. Normalement, on doit se montrer courageux et faire son mea-culpa au lieu de fuir sa responsabilité et d'affronter la réalité. Personne à Sétif ne comprend ce comportement de la part des dirigeants, c'est du moins intriguant. L'on comprend le fait qu'on soit déçu, mais pas au point d'abandonner l'équipe ou de mépriser des mômes qui viennent de remporter le trophée de la Coupe d'Algérie.
Les dossiers s'entassent et l'été risque d'être très chaud
Et puis, cette absence du terrain ne va rien régler. Pis, elle ne fera qu'envenimer la situation. Plusieurs dossiers s'entassent sur le bureau de Hassan Hammar sans qu'ils puissent être traités. Une source proche de la direction et très aux faits des affaires du club nous a fait savoir en effet que si on ne bouge pas maintenant, le club risque de connaitre un été très chaud. On sait très bien que plusieurs problèmes financiers ne sont pas encore réglés, les chèques de garantie qu'on a récemment remis aux joueurs, les salaires impayés des joueurs, le dossier Amada, le dossier Iviani, les joueurs en fin de contrat et d'autres affaires aussi. Tout cela risque de pourrir la vie du club durant l'intersaison.
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