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Eradication des habitations précaires à Tizi Ouzou


Eradication des habitations précaires à Tizi Ouzou
L'opération de relogement des familles résidentes dans des habitations précaires, entamée jeudi à Tizi Ouzou avec la remise des clés à 18 familles occupant les locaux de fortune du Croissant-Rouge algérien sis au centre-ville, s'est poursuivie, vendredi avec l'attribution de 153 autres clés aux familles habitant à la cité Mokadem Amar, située non loin de la cité administrative.Une ambiance de fête a régné, jeudi et vendredi, à Oued Falli, à l'ouest du chef-lieu de wilaya, nouveau lieu de résidence de ces 171 familles, relogées dans des logements «décents», dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire. Les larmes aux yeux, les bénéficiaires laissaient exploser leur joie de vivre, «enfin, dans le confort», pour reprendre un chef de famille. «On a trop souffert de la précarité. Aujourd'hui, Dieu merci, notre patience a été récompensée», a-t-il poursuivi, saluant au passage les efforts des services de la wilaya à leur tête le wali, Abdelkader Bouazghi. «Toute notre gratitude plus particulièrement pour le premier magistrat de la wilaya qui a fait son travail et surtout tenu sa promesse de nous reloger». Une autre opération de relogement est prévue d'ici la fin de l'année, selon un responsable de l'Office de promotion et de gestion immobilière (Opgi) qui a fait cas du recasement de près de 200 autres familles logées dans des habitations précaires au niveau des sites «La carrière» et «Pascal», toujours au chef-lieu de wilaya. «D'ici la fin de l'année en cours, 200 logements seront livrés et attribués à ces familles», a-t-on précisé de même source. Les résidents de la cité Mokadem-Amar, dite «les Baraques», sise à la Haute-ville de Tizi Ouzou, et ceux occupant des baraques de fortune du C-RA situés à proximité du stade Oukil Ramdhane de la ville des Genêts, n'ont eu de cesse, depuis de longues années, de réclamer leur relogement dans des habitations décentes. Des actions de protestation, dont l'obstruction des routes à l'aide d'objets hétéroclites et des sit-in devant l'entrée principale de la cité administrative, y ont été initiées à l'effet d'interpeller les pouvoirs publics sur l'urgence de leur relogement. La dernière action de protestation entreprise trois jours durant, depuis dimanche dernier, est survenue suite à «l'ajournement de l'opération de relogement» qui a été, auparavant, prévue début juillet dernier, soit avant le début du mois sacré du Ramadhan, puis début septembre. Au mois de juin dernier, le bureau de wilaya de la Ligue algérienne des droits de l'Homme a, dans une déclaration rendue publique, «demandé aux autorités locales d'?uvrer afin de satisfaire, dans les plus brefs délais, les revendications légitimes des résidents de la cité Mokadem- Amar qui vivent dans des conditions inhumaines».


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