Environnement : La steppe se détériore à vue d'oeil

Ces exploitations de sites à  proximité d'agglomérations urbaines et en milieu steppique sont inappropriées. La dégradation des sols se mesure à  vue d'œil, avons-nous constaté sur place. En effet et sur des centaines d'hectares, il est loisible de s'imprégner dans ces vastes contrées steppiques des dégâts. Tout au long du parcours (une centaine de kilomètres), les mises en défens sont dégradées favorisant l'avancée du désert. Les labours de la steppe fragilisent les sols et accentuent la dégradation du couvert végétal. En amont, les nombreux programmes initiés par le HCDS (Haut commissariat au développement de la steppe) ne sont pas perceptibles en dépit des efforts que les services agricoles et direction des forêts entreprennent pour atténuer les appréhensions. Même les points d'eaux datant pour l'essentiel de l'époque coloniale dépérissent et ajoutent du dépit aux éleveurs. Estimée à  plus de 260.000 hectares de parcours, la surface devrait augmenter pour atteindre 350.000 hectares.