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Psychanalyste, psychiatre, scénariste et cinéaste, Maurice Attia est né à Alger en 1949. Enfant, il a fréquenté une école primaire à Bab-El- Oued.
S'inspirant de faits dont il a été témoin lorsqu'il était petit, il signe un roman intitulé Alger la noire, publié la première fois aux éditions Actes Sud en 2006 et récemment chez Barzakh. Cet ouvrage représente le premier volet d'une trilogie : Pointe rouge(2007) et Paris blues (2009). Alger la noire est un polar. Maurice Attia nous entraîne dans la capitale algérienne à quelques mois de la signature du cessez-le-feu. Un couple mixte, Estelle Thevenot, étudiante en pharmacie, et Mouloud Abbès, étudiant en médecine, est retrouvé le corps criblé de balles sur la plage de Padovani à Bab-El-Oued. Ce crime porte la signature de l'OAS. Paco Martinez est inspecteur de police. Fils d'un anarchiste espagnol assassiné durant la guerre d'Espagne, il vit avec sa grand-mère sénile à Bab-El-Oued. Dans cette enquête qui s'annonce épineuse, il est épaulé par son collègue, l'inspecteur Maurice Choukroun, et par sa petite amie Irène, victime d'un attentat au cours duquel elle a perdu une jambe quelques années plus tôt. Mais Maurice Choukroun se fait buter par l'OAS. Paco Martinez devra poursuivre l'enquête en solo dans une capitale secouée par les attentats perpétrés par l'OAS. Une intrigue policière pleine de rebondissements, riche en références musicales, littéraires et cinématographiques liées à cette époque. Un polar qui vous tient en haleine jusqu'au bout. Traduit dans plusieurs langues, Alger la noire de Maurice Attia a reçu le prix du Festival du polar méditerranéen de Villeneuve-lès-Avignon, le prix Michel- Lebrun du roman policier et le prix Jean-Amila Meckert.
Sabrinal
Alger la noir de Maurice Attia Edition Barzakh, 2012, 393 p, 500 DA