Algérie

En attendant la reprise des greffes rénales



500 insuffisants rénaux se tordent de douleur Las d’attendre d’être enfin opérés, les insuffisants rénaux n’en continuent pas moins d’affluer vers le service d’urologie où ils espèrent être programmés. Selon nos sources, plus de 500 insuffisants rénaux, qui attendent depuis plus de deux années d’être finalement pris en charge, ne comprennent pas pourquoi ils doivent encore patienter. «Toutes les conditions et tous les équipements, plateau technique compris, étant maintenant réunis, nous ne comprenons pas pourquoi les spécialistes d’Oran ne pratiquent plus de greffes rénales», s’interrogent, avec inquiétude, les insuffisants dont la santé ne cesse de décliner. Parmi les 500 malades qui attendent d’être finalement opérés, il y a des dizaines d’enfants dont la vie est menacée. A ce propos, des sources hospitalières du CHUO déclarent que la cessation des greffes rénales est consécutive à des problèmes internes à cet établissement. «Nous attendons l’intervention de la tutelle pour régler ces problèmes» assurent nos sources qui comptent sur le nouveau ministre de la santé pour débloquer cette situation et ainsi mettre fin au supplice des insuffisants rénaux, notamment les enfants qui n’arrivent plus à supporter les piqûres et les atroces douleurs. On apprend, de même, que l’entrée en service du nouveau pavillon des greffes rénales du nouvel hôpital est imminente. «Le plateau technique de l’hôpital USTO 1er Novembre ayant reçu des équipements ultramodernes, dont un scanner, il entrera en service fin juillet de l’année en cours « assurent nos interlocuteurs. Concernant toujours les maladies urinaires, nos sources rappellent que le staff technique que dirige le Pr. Attar a déjà réalisé avec succès cinq greffes rénales ainsi que deux autres opérations délicates, également réussies. On précise qu’un chirurgien de nationalité française et un autre de Libye ont supervisé ces opérations. S’agissant de l’âge des patients, nos sources déclarent qu’il oscille entre 21 et 40 ans. Ce sont des proches de ces malades qui ont fait don de l’organe greffé sur le malade. Parmi les personnes traitées, il n’y aucun enfant, avons-nous également appris. Ceci, regrette-t-on, en dépit de l’existence de cette spécialité à l’hôpital pédiatrique de Canastel. Et comme si les souffrances atroces, qui constituent leur lot quotidien ne suffisent plus, les insuffisants rénaux doivent faire face à la sursaturation des lits lors des séances d’hémodialyse. En attendant des jours meilleurs, ils doivent prier dans l’espoir que leur cri de détresse soit finalement entendu. Le sera-t-il un jour? Sakina B. & N.M.
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