Algérie

Elle ne devrait pas être répercutée sur le citoyen



Une nouvelle taxe pour les concessionnaires automobiles Le Conseil des ministres, tenu mercredi dernier, s’est penché sur un dossier d’importance, à savoir la loi de finances complémentaire pour 2008. Un texte élaboré sur la base d’un prix du baril à 37 dollars, une inflation revue à 3,5%, et un taux de croissance du PIB revu à 3,5%. En matière de recettes, le Budget enregistrera, pour 2008, une hausse de près de 44% et en dépenses, la loi enregistrera une augmentation de près de 13%. Le budget de fonctionnement passera, quant à lui, à 2.363,2 milliards DA. Au total, le déficit budgétaire, pour 2008, s’élèvera à 2.119 milliards de DA alors que le déficit du Trésor sera ramené à 1.402 milliards de DA. Cette Loi de Finances complémentaire introduit une taxe aux concessionnaires automobiles, en guise de contribution au soutien des prix des transports publics en commun. Pour le ministre des Finances, «cette taxe ne devrait pas avoir des incidences sur le prix de l’automobile» et les concessionnaires ne devraient, donc, pas la répercuter sur le citoyen d’autant plus qu’ils n’ont pas trop de dépenses. Le chef de l’Etat a insisté sur l’importance des dépenses publiques. Selon lui, l’économie nationale est tributaire des hydrocarbures, des richesses qui vont, par ailleurs, s’épuiser, insistant sur la nécessité de réfléchir à un avenir sans cette ressource.  Autre remarque, le coût du programme quinquennal de développement, qui passe à 200 milliards de dollars, selon le Président Abdelaziz Bouteflika. Il a instruit le gouvernement de veiller à la rigueur dans l’utilisation des deniers publics, à développer le rendement de l’économie nationale, à préserver les ressources publiques des spéculateurs. Le Conseil des Ministres a, enfin, examiné et adopté un décret présidentiel modifiant et complétant la réglementation des marchés publics. Le président de la République a souligné que «le souci de faciliter la passation des marchés publics ne doit pas nous départir de la vigilance maximale pour prévenir, dans ce cadre, toute tentative de corruption ou d’atteinte aux deniers publics». Il a, enfin, insisté sur la «lutte contre tous les fléaux sociaux qui s’attaquent à notre pays qui sont plus que jamais intolérables», a conclu le Président de la République.   Tahar A.O.



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