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Elections sénatoriales



Elections sénatoriales
Au lieu de s'attaquer à l'opposition et de donner des leçons à ceux qui critiquent le pouvoir, Amar Saadani ferait mieux de «balayer devant sa porte» et mettre un peu d'ordre dans les rangs de son parti.Avant-hier, la salle de conférences de la maison de jeunes Senani Saïd de Boumerdès s'est transformée en théâtre de combat à coups de poing et de bâtons entre militants et cadres de l'ex-parti unique, ont précisé des témoins. Ces incidents, qui traduisent le mal qui ronge cette formation politique, se sont produits en fin d'après-midi, en marge des élections primaires pour le choix du candidat au poste de sénateur. Un membre du comité central et du bureau de la mouhafadha de Bordj Menaiel, M. Gherbi, s'en est sorti avec de graves blessures, a-t-on indiqué.Selon nos sources, la victime a obtenu un certificat médical attestant de son incapacité à travailler durant 23 jours et a déposé plainte contre ses agresseurs au commissariat de Boumerdès. La bagarre a éclaté après la proclamation des résultats des urnes, volées au cours des échauffourées. Et comme aucun des trois candidats n'a obtenu la majorité des voix (180 + un bulletin nul) on devra attendre jusqu'à dimanche prochain et l'organisation d'un second tour des primaires pour connaître le nom du candidat du parti aux prochaines sénatoriales.Le président de l'APC de Cap Djinet, Bennebri Nacer, a obtenu 82 voix ; l'actuel président de l'APW, Ahmed Ziane Khoudja, en a eu 65 alors que Sadek Sandjak, élu à l'APW, n'en a été plébiscité que par 33 votants. «Le second tour devrait avoir lieu le même jour, mais il a été reporté à cause des incidents qui ont émaillé le premier tour», nous a confié un élu du parti.Selon lui, certains partisans d'un des candidats n'ont pas voulu accepter les résultats. «Ils ont dénoncé les conditions du déroulement des élections alors qu'ils avaient tout approuvé auparavant», a-t-il expliqué, soulignant que le président de la séance, Abdelkader Zahali, a laissé entrer tout le monde dans la salle de vote.En tout cas, le recours à la violence comme moyen de règlement des conflits n'est pas un fait nouveau à la maison FLN. La semaine dernière, des cadres du parti se sont bagarrés à Bouira pour les mêmes motifs. L'on se rappelle qu'aucune activité du parti ne s'est déroulée dans le calme et que la culture de la «chkara» y a prospéré, notamment après l'arrivée de Saadani à la tête du parti.


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