Algérie

Elections locales Trois imams suspendus pour avoir fait campagne dans les mosquées




Trois imams ont été suspendus de leurs fonctions, cette semaine, pour avoir fait campagne pour les élections locales lors des prêches du vendredi. C'est suite à une enquête ouverte par les services du ministère des Affaires religieuses que ces hommes de culte, activant tous au niveau d'Alger, ont été relevés de leurs fonctions. «Cette suspension», souligne le chargé de la communication au ministère, M. Tamine, «reste provisoire en attendant les résultats de cette enquête ». Ce qui est reproché à ces imams, explique notre interlocuteur, «est d'avoir utilisé la mosquée, qui est un lieu de culte, pour faire campagne et soutenir un parti politique». Une pratique qui est strictement interdite, explique notre interlocuteur. Le ministère a ouvert cette enquête suite à des informations parvenues sur les activités de ces imams et le détournement de la mosquée de sa vocation première. Le département de Ghlamallah veille au grain pour que de telles dérives ne se reproduisent plus à l'avenir et pour que l'imam se contente de la mission qui lui a été confiée. Des directives ont même été données dans ce sens à toutes les directions de wilaya pour le respect de la vocation de ces lieux de culte et pour les maintenir loin de toute activité partisane. Le ministère a, d'ailleurs, lancé dernièrement, une opération visant à restructurer les mosquées et les préserver des courants faisant l'apologie du terrorisme et de l'intégrisme. Des stages de formation sont programmés dans ce sens pour les imams. Pour assurer un meilleur encadrement de ces mosquées, le ministère a également bénéficié d'un quota de 20.000 postes budgétaires pour l'année 2008.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)