Dans un point de presse, le nouveau wali d'El Tarf, en compagnie de ses
proches collaborateurs, du DHW et du DTP est revenu sur les dernières
inondations, leurs causes, les dégâts qui en ont résultés et les mesures prises
pour parer à toute éventualité. Sans être alarmiste, le wali dira qu'il s'agit
d'abord d'une catastrophe naturelle, phénomène qui peut affecter n'importe
quelle région du monde même si on y est bien préparé. Que dire alors d'El Tarf
qui a enregistré 405 mm de pluviométrie du 1er septembre au 06 novembre, avec
74 mm tombés en deux heures de temps, jeudi passé. Avec son relief spécifique,
constitué de montagnes et de plaines, les eaux ont dû parfois déborder de leurs
cours naturels pour aller inonder ce qui pouvait l'être. Rien qu'à Bougous, le
trop-plein du barrage de Mexa avait balancé 47 m3 à la seconde, faisant
déborder Oued Kébir qui avait menacé les habitations de nombreuses familles que
les autorités ont dû faire évacuer. Quant aux terres agricoles inondées suite
aux ruptures des digues, l'intervenant s'est demandé si la terre utilisée était
conforme. Par ailleurs, deux futurs barrages seront lancés en 2011 et auront
avec d'autres ouvrages comme les retenues collinaires, à diminuer le
déversement des eaux dans les plaines. Certaines routes ne disposant pas des
systèmes nécessaires à l'écoulement des eaux comme les caniveaux. Les travaux
sur l'autoroute, nullement affectés, ont repris. Il a aussi fait état de ces
constructions sur des terrains bas et inondables alors qu'elles auraient dû se
faire sur les piémonts, à l'image du chef-lieu de wilaya. La tornade d'El Kala
dont une photo a été montrée à la presse et qui n'a duré que quelques secondes est
un phénomène jamais constaté auparavant et qui a causé la mort d'un employé de
l'APC. Sa force était telle, qu'elle avait même soulevé des voitures, arraché
des tuiles et brisé des vitres.
Un dispositif de crise a été mis en place dans chaque daïra avec la
présence de deux directeurs d'exécutif alors que l'agence nationale de gestion
de crise a été sollicitée ce qui a eu pour effet de dépêcher du matériel des
travaux publics de plusieurs wilayas. Enfin, pour le moment, des engins comme
les rétrochargeurs bulls et pelles «Poclain» s'attèlent à curer les oueds et
autres endroits alors que du côté de Bougous un brise-roches et autres
équipements sont à l'Å“uvre pour renforcer une digue dans le but de protéger les
riverains des prochaines intempéries.
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Posté Le : 10/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Ouelâa
Source : www.lequotidien-oran.com