Algérie

El Tarf


Protestation des jeunes du préemploi Une soixantaine de jeunes universitaires insérés dans le dispositif du préemploi se sont regroupés hier devant l?entrée du siège de la wilaya pour faire entendre leur voix et obtenir une audience du wali. Ils protestent contre le fait, qu?en dépit de la loi, ils sont à la fin de la deuxième année de préemploi, la dernière, et sans perspectives de recrutement de leurs employeurs respectifs qui doivent au moins embaucher 15% des effectifs de ceux dont les contrats ont été renouvelés. « Les employeurs favorisent la promotion interne même s?il y a sous-qualification pour les postes en question... Ils organisent des concours où tout est joué d?avance, une mascarade pour donner le change... Ils sont contraints de faire de la publicité mais ils s?arrangent pour faire le minimum de bruit pour qu?il y ait le moins de candidats possible... » Les jeunes filles et garçons, la trentaine et parfois plus, sont payés 5460 DA ou 7200 DA par mois, selon leur niveau d?études. « Nous travaillons de 8h à 17h sans broncher, car le pointage ne s?applique que pour nous... A l?hôpital de Dréan, ils ne font des gardes que depuis qu?il y a les gens du préemploi car nous travaillons de nuit comme de jour, les titulaires des postes ne travaillent plus, ils font des affaires. » Ils sont 1600 à avoir bénéficié du préemploi dans la wilaya d?El Tarf. L?attestation de travail délivrée dans le cadre du préemploi n?a aucune validité, nous dit un jeune technicien de Asfour qui a tenté sa chance auprès du CFPA. Et l?Ansej ? « On n?est pas éligible aux crédits de l?Ansej parce que nous sommes assurés sociaux, c?est comme ça et on se demande comment ils font les lois parce qu?on sait comment ils les appliquent... Et la Caisse de chômage, il faut avoir plus de 35 ans... » Les protestataires ont finalement été reçus à la wilaya par un responsable qui ne les pas tout à fait convaincus en les orientant vers l?Ansej.


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