Algérie

El-Milia Un projet sidérurgique en attendant le reste



Le lancement, la semaine passée, d'une étude d'impact sur l'environnement pour la réalisation d'un projet sidérurgique par le groupe mondial Arcelor Mittal sur le site de Bellara, n'a pas laissé indifférente l'opinion locale qui ne cesse de commenter cette nouvelle qui concerne un site resté en jachère depuis des décennies. Pour certains, il ne s'agit ni plus ni moins que d'un scoop qui peut être considéré comme un premier pas sur la voie de concrétisation de l'espoir de toute une région qui guette d'un oeil attentif le démarrage économique de la zone de Bellara. Faut-il encore le dire, des projets maintes fois évoqués sont jusqu'à présent restés au stade des bonnes intentions. Toutefois, cette étude d'impact sur l'environnement pour la réalisation du projet d'Arcelor, lancée par les services de la wilaya de Jijel, a ravivé la flamme des envies de voir enfin la zone de Bellara renaître de ses cendres. Pour l'histoire, Arcelor Mittal projette, à travers cette étude, la réalisation sur une assiette de 30 hectares d'un projet sidérurgique d'un coût global de 80 millions de dollars pour une capacité de production de 600.000 tonnes par an. Ce projet est capable de générer, selon les estimations annoncées, quelque 600 postes d'emploi, ce qui est très peu pour une région qui connaît un fort taux de chômage de par l'absence de la moindre opportunité d'embauche pour les milliers de demandeurs de travail. Cette masse de chômeurs est toujours dans l'attente de la concrétisation de l'autre projet sidérurgique du géant égyptien El Ezz Industries qui a lui aussi manifesté son désir d'investir sur la zone industrielle de Bellara. Ce groupe a fait part dans un passé récent de sa volonté de réaliser sur cette zone un complexe sidérurgique qui peut générer quelque 1.700 postes d'emploi. Ce complexe est prévu, selon les intentions des responsables de ce groupe, pour être réalisé sur une assiette foncière de 150 à 200 hectares pour un investissement qui peut aller jusqu'à 1,25 milliard de dollars. Ces chiffres fort prometteurs annoncés lors d'une visite qui a guidé sur les lieux, au mois d'octobre dernier, le premier responsable de ce groupe et l'ambassadeur d'Egypte à Alger restent, toutefois, au stade des voeux pieux quand on sait que depuis cette date rien n'a officiellement été avancé pour mettre sur rail ce projet.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)