El-Bayadh

Trois des cités les plus populeuses du chef-lieu de la wilaya, à savoir celles des 56 logements, du mausolée de Sid Hadj Bahous, du 20 Août et de Lamari, sans oublier la périphérie du nouveau marché hebdomadaire de fruits et légumes sombrent dans l'obscurité la plus totale dès le coucher du soleil.De véritables coupe-gorge et lieux de prédilection pour toute une faune de jeunes dés?uvrés qui ont élu domicile durant ce mois sacré. Rien n'y fait pour sortir les élus locaux communaux de leur torpeur habituelle, pas même ces dizaines de lampadaires déracinés par des engins de travaux publics et abandonnés et qui jonchent à longueur d'année les trottoirs et le terre-plein des voies doubles qui relient le quartier ?'graba ?' à celui de la Route d'El-Haoudh sur plusieurs kilomètres.Les récentes et fermes orientations du premier responsable de la wilaya, adressées la veille du mois sacré aux élus locaux communaux, en matière d'amélioration de l'éclairage public à travers toute la ville, ont été jetées aux oubliettes et reportées aux calendes grecques. Et pour cause, ces élus communaux ont les yeux rivés sur les copieux repas offerts ici et là lors de ces soirées ramdanesques. Il faut reconnaître également que tout ne baigne pas dans l'huile dans toutes les cités de la ville.Des guirlandes lumineuses, dans un piteux état, acquises au prix fort par cette collectivité locale, pendent du haut des pylônes électriques situés sur la principale avenue de la ville. L'on a relevé également pas moins d'une vingtaine de lampadaires déracinés et abandonnés sur la voie publique au beau milieu de ces voies rapides en centre-ville sans que cela dérange outre mesure le service communal chargé de l'entretien du réseau électrique urbain.