Effondrement de la rue Ibn Tofeil

Six familles recasées «provisoirement» dans une école Les familles sinistrées de l’immeuble n°4 de la rue Ibn Tofeil (ex Alexandre Nobel) ont été évacuées de leurs habitations lundi dernier. Il s’agit des 6 familles dont les habitations ont été les plus touchées par l’effondrement ayant eu lieu dimanche dernier et au cours duquel le mur séparant cet immeuble d’un chantier mitoyen s’est effondré, qui ont été délogées. Elles ont été recasées dans une école du quartier des H.L.M. de Gambetta. Le délégué du secteur urbain d’Es Seddikia territorialement compétent, en l’occurrence M. Mekhaïssi, dira à ce propos «le recasement est temporaire et durera, au plus, un mois, le temps que mettra le promoteur propriétaire du chantier mitoyen de l’immeuble endommagé à construite le mur écroulé». L’on apprendra qu’aussitôt après l’incident, une cellule a été installée pour étudier la situation. Cette cellule est composée des services de la daïra, des services techniques du secteur urbain d’Es Seddikia, du représentant de la DUC ainsi que du C.T.C. Selon nos sources, l’immeuble ne risque pas de s’effondrer. Il a été décidé de rebâtir le mur qui s’est écroulé. C’est sur cette base que le chef de daïra a pris la décision de recaser les 06 familles à titre temporaire. Il a de même sommer le promoteur de remédier sans tarder aux dégâts. En parallèle, une cellule de suivi des travaux de restauration a été installée. Pour rappel, l’immeuble n°4 de la rue Ibn Tofeil est propriété de l’OPGI et abrite 12 locataires. Hormis l’effondrement, les murs de cet immeuble sont fissurés. Approchés et interpellés, des locataires diront «l’immeuble est certes vétuste, mais les fissures se sont accentuées depuis que le chantier mitoyen a démarré». Ce même constat a été fait par de nombreux d’autres habitants de cette rue, des familles occupant d’autres immeubles, pas loin de chantiers de réalisation de projets de promotion immobilière. Rue Ibn Tofeil, il y a 5 chantiers de ce type. Gambetta est en train de changer de visage urbanistique, mais à quel prix?