Algérie

Education Les enseignants contractuels manifestent pour leur intégration


Une centaine d'enseignants vacataires de la wilaya d'Oran ont répondu au mot d'ordre du Conseil des enseignants contractuels (CECA) en tenant un rassemblement de contestation, dans l'après-midi d'hier, devant la direction de l'Education. Les enseignants vacataires concernés ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «Pour l'intégration des contractuels», «le droit au travail pour les vacataires», entre autres. Les protestataires revendiquent leur «intégration immédiate» en tant que professeurs certifiés de l'enseignement fondamental (PCEF), avec la prise en considération de leur expérience professionnelle. Les concernés, qui semblaient déterminer à recourir à tous les moyens pour appuyer leurs revendications, ont énergiquement dénoncé les conditions de travail des contractuels à Oran. Certains d'entre eux ont regretté les retards dans la perception des salaires qui durent souvent plusieurs mois, alors que d'autres se sont surtout plaints de la suppression du droit au salaire durant les vacances scolaires, ce qui les contraint au chômage technique durant quatre mois de l'année. Ces enseignants vacataires ont surtout contesté, par ailleurs, les résultats du dernier concours de recrutement des PCEF, en exprimant leur surprise de voir que la majorité des candidats retenus ne détiennent pas une expérience dans l'enseignement. «Certains candidats qui n'avaient jamais enseigné auparavant, ont été retenus dans ce concours, alors que les contractuels dont certains ont sacrifié plus de dix années de leur vie dans ce métier ont été, tout simplement, recalés», déclarent les concernés. Ces derniers vont encore plus loin, en soulignant que certains candidats retenus ne détiennent même pas de diplôme dans la spécialité exigée. Selon le représentant des contractuels, il existe plus de 400 enseignants contractuels exerçant dans la wilaya d'Oran, dont certains occupent des postes vacants depuis une dizaine d'années, et qui attendent de bénéficier d'une régularisation de leur situation. Notre source a déploré les conditions de travail difficiles de cette frange, tout en affirmant que son organisation syndicale, sous la bannière du SNAPAP, va tenir d'autres actions de contestation à l'avenir pour appuyer ces revendications qu'ils qualifient de légitimes.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)