Algérie

École des beaux-arts d?Alger



Le malaise persiste Pour rappel, les enseignants ont initié des journées de protestation qui ont eu lieu pendant la période universitaire écoulée. L?année pédagogique 2004-2005 n?est toujours pas validé suite au refus de l?administration de répondre aux revendications légitimes du corps enseignant. Ce dernier dénonce et condamne la violation de la réglementation par le directeur de l?ESBA, la remise en cause du droit de grève, la suspension des salaires, les menaces et les intimidations contre les enseignants. Ces deux journées de protestation ont empêché la soutenance des mémoires de fin d?études des étudiants qui sera reportée à une date ultérieure. Tant que les négociations ne reprendront pas avec le ministère de la Culture, les grévistes ne comptent pas céder. M. Abderrahmane explique que l?année scolaire n?a pas encore débuté. « Les emplois du temps n?ont pas été affichés. Nous avons affaire à un ministère qui n?est préoccupé ni par les enseignants ni par les étudiants.C?est un ministère qui manque de maturité », martèle notre interlocuteur. Hier matin, les grévistes ont été reçus par un responsable de la post-graduation au niveau du ministère de l?Enseignement supérieur pour justement aborder le volet épineux de la soutenance de leurs mémoires. Il a été convenu que les deux parties se réuniront dans les plus brefs délais avec le directeur des Beaux-Arts d?Alger. Notre source révèle que la plupart des enseignants ont suivi, durant deux ans, des cours en post-graduation, mais qu?il n?y a pas eu de suivi. « Il y a eu une mauvaise prise en charge et un manque d?informations, retardant ainsi les soutenances. » Ceci étant, les professeurs sont déterminés à ne pas reprendre le chemin des ateliers tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites. Hier en fin d?après-midi, une correspondance émanant du ministère de la Culture a annoncé aux grévistes que les négociations reprendront le 19 novembre. Pour un complément d?informations, nous avons essayé durant la journée de contacter par téléphone le directeur de la sous-formation au niveau du ministère de la Culture. En vain.



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