Algérie

4e festival de danses populaires de Sidi Bel-Abbès



Démarrage sur des chapeaux de roue La fête de la danse et du folklore déborde sur les bords de la Mekerra et durant une semaine l’on sera convié à découvrir un florilège de troupes venues de plusieurs pays et qui feront, sans doute, vibrer le public local, avec leurs pas de danse, leurs instruments de terroir et autres identités propres. Le festival international des danses populaires en est à sa quatrième édition et se transforme chaque saison en grand rendez-vous estival, animant la cité de Sidi Bel-Abbès et mettant un peu de gaieté pour ceux qui restent et n’ont pas les moyens d’être ailleurs. Après le cérémonial, en présence de Madame la Ministre de la Culture, les artistes s’ouvrent au public et montrent déjà les différentes palettes de leurs répertoires. Ainsi on aura à voir des nations telles la France, la Grèce, l’Espagne, l’Egypte, la Jordanie, le Maroc, la Syrie, la Tunisie, la Palestine, la Bulgarie, l’Estonie, la Pologne, la Tchéquie, la Serbie, le Mali et le Sénégal. Autant de variétés pour apporter des odeurs lointaines et d’autres expériences. Ajoutons à cela les troupes algériennes qui seront comme la cerise sur le gâteau pour rendre cette fête plus endiablée, plus rythmée, à la mesure des corps qui s’oublient quand la le mouvement les emporte. C’est le propre du folklore de traduire ce qui sort de la terre, très naturel, qui n’a pas besoin de trop de culture de l’esprit pour écouter des gestuelles fidèles à la tradition. En marge, un programme «touristique» est prévu au profit des participants qui sillonneront quelques sites notamment, le célèbre lac de la région de sidi Mohamed Benali lequel demeure à l’état brut. Mais qui certainement ravivera ce rapport au physique. En ce qui concerne les espaces disponibles cela va du théâtre de verdure, à la place du 1er novembre, au stade des Trois frères Amirouche, à la place El-Wiam. Sans parler de l’ambiance artistique dominée par une grande exposition de 25 artistes bélabésiens à la Maison de la Culture, inaugurée jeudi et la poursuite du cycle des films projetés à la cinémathèque. On peut dire que cette immense manifestation est très précieuse même si l’on constate que chez nous d’une façon générale, nous assimilons mal nos défaillances et tentons toujours de colmater beaucoup plus d’améliorer. Il s’agit de nouvelles mœurs qui ont pour nom, le professionnalisme. Espérons que cette édition répondra à cette exigence. Ahmed Mehaoudi



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