Draria

Composé de plusieurs cités, Sebala est un ancien quartier de Draria. Avec l'expansion immobilière, le nombre d'habitants est en continuelle augmentation.Toutefois, en l'absence de commodités et la présence de multiples problèmes, ce quartier est loin d'offrir à ses résidants un cadre de vie décent. Même s'il est inconcevable d'imaginer des quartiers dans la capitale utilisant toujours des fosses septiques, les habitants du lotissement Belhaddad recourent encore à cette méthode. «Nous avons appris récemment que nous allions en finir avec ces fosses, mais nous attendons toujours», déclare Abdelkader, un ancien résidant de ce quartier.En plus, la majorité des routes sont quasiment impraticables. Les habitants en colère interpellent souvent les autorités locales, sans résultat. «Il y a plus d'un mois, des tronçons non loin de la cité AADL et de l'entrée d'El Achour ont été décapés pour refaire le revêtement. Mais depuis, les travaux de bitumage n'ont pas encore été entamés causant des embouteillages énormes», raconte Nadir.Pour Bezzina Hamid, chargé du dossier de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme à l'APC de Draria, plusieurs projets sont programmés pour cette bourgade, dont le raccordement au réseau d'assainissement et le bitumage des routes.«Une enveloppe dépassant les 20 millions de dinars a été allouée pour le projet d'assainissement du lotissement Belhaddad et Santa Cruz. Nous avons aussi en projet la réalisation d'espaces verts et d'une aire de jeux qui coûteront près de 10 millions de dinars», détaille-t-il. Pour assurer une meilleure fluidité de la circulation automobile, deux rocades seront réalisées. «Afin de désengorger le quartier de Sebala, nous avons prévu une nouvelle route considérée comme un évitement pour ceux qui veulent rejoindre Saoula. Une fois réceptionnée, les automobilistes n'auront plus à passer par le centre-ville de Draria. La 2e est adjacente à la route de Boujmaâ Temmim et mènera vers la route principale de la ville», ajoute-t-il.Selon notre interlocuteur, ces deux projets vont coûter plus de 17 millions de dinars. En parallèle, Sebala connaîtra bientôt l'ouverture d'une nouvelle polyclinique. Les travaux de son achèvement sont à 80% et ceux d'un nouveau CEM sont estimés à 40%.