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Djamel Allam et Nadia Bouferkas s'illustrent Festival du film amazigh à Tizi Ouzou




Djamel Allam et Nadia Bouferkas s'illustrent Festival du film amazigh à Tizi Ouzou
Le Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) a été clôturé, jeudi, à Tizi Ouzou, avec la consécration, en catégorie Olivier d'or, de la production cinématographique du chanteur kabyle Djamel Allam en tête du classement dans le film de fiction et celle de Nadia Bouferkas en documentaire.
Djamel Allam s'est distingué avec son court métrage intitulé Banc public. Il s'agit de l'histoire d'une jeune fille, symbole de pureté. Elle est assise sur un banc public dans un square. Des flâneurs passent devant elle. Certains d'entre eux, des hommes bien sûr, ne peuvent s'empêcher d'essayer d'attirer son attention de toutes les manières possibles. En effet, derrière ses lunettes de soleil, elle regarde fixement au loin un point indéfini. Elle semble plongée dans une profonde rêverie de laquelle les pitreries des uns et des autres ne sauraient la distraire. La réalisatrice franco-algérienne, Nadia Bouferkas, a été primée pour son documentaire Chez Salah, le café d'un algérien ouvert en 1965 où le propriétaire, Salah Oudjane, originaire de Djemaâ n'Saharidj, wilaya de Tizi Ouzou, s'est opposé à la démolition de sa bâtisse dans le cadre d'un projet de renouvellement urbain à Roubaix (nord de la France). Ce documentaire s'articule, notamment, sur des témoignages poignants sur la résistance de Salah, ce septuagénaire qui a fini par avoir gain de cause. Son immeuble n'est pas rasé.
Il est classé actuellement patrimoine de la ville de Roubaix. Ce film de 52 minutes a été, outre son passage à la maison de la culture Mouloud Mammeri, projeté aussi, mercredi dernier, à la maison de jeunes de Djemaâ n'Saharadj où il a suscité un engouement remarquable chez la population de cette localité. Par ailleurs, notons que dans la section «Jeunes Talents», le premier prix a été décerné au film Thakbaylithiw Assa (ma Kabylie, aujourd'hui) de Slimane Belharet alors que le deuxième est revenu à Abdelhak Zaâzaâ, un jeune enseignant du département des arts de l'université de Mostaganem, pour son film Iaâssassen n'Tmurt (les protecteurs de la terre) qui met en scène sur un rituel ancestral la région chaouie, en l'occurrence Le carnaval de Chaïb Achoura. Dans la catégorie doublage, la distinction a été remportée par Samir Aït Belkacem avec son film Kiki, Viking 2, tandis que Massinissa Ould El Hadj s'est adjugé la première place dans les films d'animation. Pour ce qui est des prix des meilleures interprétations féminine et masculine, ils ont été décernés à Hadjira Oubachir et Merzak Hicham pour leurs rôles dans le film Iminig (l'émigré) de M'Barek Menad.
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