Algérie

Disparition des plaques de signalisation



La municipalité d’Oran ouvre une enquête Les secteurs urbains de la commune d’Oran viennent d’entamer une enquête pour suivre la trace des plaques métalliques récemment volées et qui ont été transportées à Cheïbo pour être revendues sous forme de déchets ferreux destinés à l’exportation vers des pays étrangers. En effet, au moment où l’APC d’Oran consacre plus de 500 millions de centimes à l’achat de près de 1000 plaques destinées à être réparties entre les secteurs urbains pour remplacer les anciennes et en doter les artères qui ne portent pas de nom, la prédation continue. Selon des sources proches de la municipalité, 50% des plaques indicatrices ont été volées de rues, boulevards et quartiers comme cela a été le cas avec les bouches d’égouts et avaloirs également volés pour être revendus comme déchets ferreux et exportés comme tels vers l’étranger. Devant l’ampleur prise par ces actes, les services techniques de la municipalité d’Oran ont ouvert une enquête et décidé d’utiliser des tôles et du béton armé pour fermer les avaloirs dont les couvercles ont disparu, ceci afin d’éviter d’éventuels accidents de la circulation dont pourraient victimes les citoyens, notamment la nuit. D’après des indiscrétions, dans le cadre de la lutte contre ces pratiques, des contrôles rigoureux sont entrepris au niveau des frontières terrestres et du port d’Oran. Selon des statistiques, chaque mois qui passe ce sont au moins 50 avaloirs qui sont ciblés par les prédateurs. De la sorte, ce sont plus de 500 de ces unités faites de fonte inoxydable qui ont été volées pour être utilisées dans la fabrique de portails et dans les ateliers de ferronnerie. Concernant ce même phénomène, il importe de signaler que dans le cadre du remplacement des plaques disparues, les responsables des secteurs urbains devront présenter un rapport sur la situation dans leurs secteurs respectifs. F. Sifi



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