Algérie

Dialogue méditerranéen de l?Otan



Réunion des MAE des « 26+7 » à Bruxelles Les ministres des Affaires étrangères des pays du dialogue méditerranéen (DM) se sont réunis hier à Bruxelles, au siège de l?Otan, pour faire le point sur l?avancement de leur coopération et échanger les vues sur la situation au Proche-Orient. Cette session du dialogue méditerranéen de l?Otan auquel l?Algérie a adhéré en 2000 est la deuxième au niveau des ministres des Affaires étrangères après la rencontre de Bruxelles en décembre 2004, en alternance avec les réunions des ministres de la Défense des 26+7, tenues à Taormine et Séville en février 2006 et 2007. Le DM (Otan, Algérie, Maroc, Tunisie, Mauritanie, Egypte, Jordanie et Israël) traduit la conception de l?Alliance selon laquelle « la sécurité en Europe est étroitement liée à la sécurité et la stabilité en Méditerranée ». L?ambassadeur Martin Erdmann, secrétaire général adjoint pour les affaires politiques et la politique de sécurité, dans un point de presse au début de la semaine dernière sur cette rencontre, a indiqué, selon l?APS qui a rapporté l?information, que cette réunion traitera de la situation au Proche-Orient à la lumière de la conférence d?Annapolis, bien que l?Otan ne soit pas engagée dans cette région. Au cours de leur réunion autour d?un déjeuner, les ministres des Affaires étrangères du DM devaient également examiner la mise en place d?un groupe consultatif de la politique atlantique (Apag) en session du dialogue méditerranéen (MD/Apag), qui permettra, selon l?Otan, « des échanges de vues libres et informels ». Si les ministres donnent leur accord, une première réunion pourrait se tenir en 2008. M. Erdmann n?a pas exclu, en réponse à une question, que des pays du dialogue méditerranéen qui le souhaitent puissent prendre part aux opérations de l?Otan en Afghanistan. Trois pays du Dialogue méditerranéen (l?Egypte, la Jordanie et le Maroc) ont déjà coopéré militairement avec l?Alliance dans le cadre des opérations dirigées par l?Otan en Bosnie-Herzégovine (Ifor/SFOR) et au Kosovo (KFOR). L?alternance des réunions politique-militaire pose, selon des pays sud-méditerranéens, la question de l?équilibre entre ces deux dimensions, certains pays, comme l?Espagne souhaitant renforcer la dimension militaire. Cette dimension comprend aussi bien la participation aux missions de l?Otan dans certaines régions en conflit, comme des exercices communs. Le programme adopté des activités du DM de 2008 prévoit 85% d?actions militaires et des activités concernant les plans civils d?urgence, la gestion des crises, la logistique, la formation linguistique, etc.
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