Algérie

Deux frères tuent leur victime pour 100 DA



Le principal prévenu condamné à mort et son complice écope de 20 ans de réclusion La Cour criminelle d’Oran a condamné à la peine capitale, le mis en cause B.A., accusé d’homicide volontaire avec préméditation et guet-apens. Par ailleurs, son frère B.M. arrêté sous le chef d’inculpation de complicité, a écopé de la peine de vingt années de réclusion criminelle. Les faits de ce drame remontent au 28 mars de cette année et ont eu lieu au niveau du quartier de Maraval, où B.K. la victime est propriétaire d’une agence immobilière. Ce jour là, aux environs de 17 heures, la dépouille de la victime a été découverte dans son agence, baignant dans une mare de sang. Les proches voisins ont été plus que choqués en apprenant ce qui venait d’arriver à ce père de famille. Selon les éléments de l’enquête, la victime était allongée lorsqu’elle a été attaquée par surprise. La mort, selon le rapport du légiste, a été causée par trois coups de couteau que B.K. a reçus à la tête, au visage et au thorax. Les investigations menées par les éléments de la sécurité ont abouti à l’arrestation des deux frères B.A et B.M.. Selon des témoignages, ces derniers ont eu une altercation au courant de la matinée avec la victime et ont été aperçus à proximité de son agence pendant l’heure du décès. Arrêté, le nommé B.A. ne niera pas son acte et donnera une explication détaillée des faits. Son jeune frère, en l’occurrence B.M., devait à la victime 100 DA., ce dernier l’avait relancé à plusieurs reprises, et une dispute les avait même opposés. Pour essayer de dénouer ce problème, j’ai donné à mon jeune frère les 100 DA afin qu’il les remette à la victime. En fin d’après-midi, mon frère m’a relancé m’informant que B.K. l’avait provoqué. Entrant dans une colère noire, je me suis muni d’un couteau de boucher, et j’ai attendu le moment propice pour passer à l’acte. Vers les coups de 16 heures, je suis allé chez la victime et lui ai porté trois coups de couteau. Quant au jeune frère, il précisera qu’il n’a fait qu’assister à la scène et n’y a pas participé. Appelés, hier, à la barre, les deux prévenus maintiendront leur déclaration. Citée à barre, la mère de la victime déclarera que rien au monde ne pourra la consoler. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine capitale contre les deux prévenus. La défense des deux accusés plaidera les circonstances atténuantes. A l’issue des délibérations, la Cour retiendra la peine capitale contre B.A. et condamnera B.M. à vingt ans de réclusion.
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