Algérie - Revue de Presse

Deux accusés condamnés à la peine capitale


Ils avaient tué une femme de 89 ans La Cour criminelle d’Oran a condamné à la peine capitale, les deux mis en cause B.D. et B.S. accusés d’association de malfaiteurs, vol qualifié et homicide volontaire avec préméditation. Les faits remontent au 31 janvier de cette année, et se sont déroulés dans la localité d’Es Sénia. Ce jour fatidique, aux environs de huit heures du matin, le dénommé I.A. a été surpris de constater que le portail de sa voisine, une vieille femme vivant seule, était largement ouvert. Accompagné d’un autre voisin, il s’est introduit dans la maison pour s’enquérir de la situation. Le désordre qui y régnait ne laissait présager rien de bon. Après avoir inspecté toutes les chambres, arrive le tour de celle de la victime où ils découvrent l’atroce spectacle du corps sans vie de la propriétaire des lieux, étranglée et étendue sur un lit. Il s’agissait malheureusement de leur vieille voisine. L’instant de surprise passé, ils ont aussitôt alerté les éléments des services de sécurité. Une fois sur place, les enquêteurs ont déduit qu’il s’agissait d’un crime crapuleux et que les auteurs ont tué la vieille dame de 89 ans pour commettre un vol. Une enquête est alors ouverte et a fini par aboutir à l’arrestation des deux prévenus. Arrêtés, les mis en cause s’accuseront mutuellement. Appelés hier à la barre, les prévenus maintiendront leurs déclarations. B.D. affirmera que c’est B.S. qui lui a proposé de commettre ce vol apparemment facile, car la vieille femme vivait seule, voyait à peine et était un peu dure d’oreille. Ces mêmes propos ont été repris par le deuxième accusé qui essayait de se défendre en chargeant son complice. Cités, les témoins, voisins de la victime, n’apporteront aucune autre précision. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public, reviendra sur la cruauté de cet acte, précisant que les mis en cause avaient prémédité leur acte. Outre le vol, ils ont bâillonné et ligoté la vielle femme pour la tuer en l’étranglant. Selon le rapport d’expertise, des traces de strangulation sont apparentes sur le corps de la victime. Face à cette cruauté, il requiert la peine capitale. La défense plaidera les circonstances atténuantes. A l’issue des délibérations, les deux accusés sont reconnus coupables et condamnés à la peine de mort.
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