Algérie

Des potentialités sous-exploitées !



La commune d'Ain Rahma située à 25 km, via la RN7, du chef-lieu de la wilaya de Relizane, est à vocation agropastorale. Elle est connue pour la qualité de ses produits agricoles, notamment la figue sèche. Localement, on a toujours en mémoire la participation honorable des figuiculteurs de cette région montagneuse à l'exposition des produits agricoles à Paris, en 1908, durant laquelle le premier prix a été décerné à la figue locale.La localité est aussi célèbre par son massif montagneux, Guerboussa en l'occurrence, appartenant à la chaîne montagneuse des Monts de l'Ouarsenis. D'une altitude de 1 074 m, elle est considérée comme l'une des plus hautes montagnes de la wilaya. Peuplée par environ 10 000 âmes, la municipalité susmentionnée peine à amorcer l'essor économique tant souhaité par une population en proie à la désillusion, car elle ne voit toujours pas le bout du tunnel. Le cadre de vie des habitants est loin d'être satisfaisant, en ce sens qu'il y est enregistré beaucoup d'insuffisances ayant trait, surtout à la réhabilitation des routes, l'adduction en eau potable, l'assainissement, la santé, la jeunesse et les loisirs et bien d'autres volets qui sont aux prises avec des carences palpables.
La commune vit des subventions de l'état, en dépit d'énormes potentialités qu'elle recèle, lesquelles se rapportent à l'agriculture (l'oléiculture, l'élevage des cheptels, l'apiculture...), au tourisme de montagne et à l'artisanat (vannerie, boiserie). Par dessus tout, Ain Rahma est très connue pour la culture du noyer, où il y existe un parc assez important. D'ailleurs, la localité organise régulièrement une fête dédiée à cet arbre dont le fruit est très demandé. La municipalité compte une vingtaine de villages, lesquels expriment variablement des revendications ayant trait surtout, à l'aménagement urbain. Cependant, les budgets octroyés à la municipalité sont, nous dit-on, loin de répondre aux doléances de la population.
Des projets se trouvent à la traîne, comme celui de la réhabilitation du stade communal. Ce dernier a été doté d'une enveloppe financière en 2015, et il a fallu trois années, soit en 2018, pour qu'un autre budget soit dégagé dans le cadre des PCD pour finir les travaux. Il y a aussi le projet de réhabilitation de la salle de soins, où une cagnotte de 9 millions de dinars a été mobilisée récemment à cet effet. Pour l'année en cours, l'APC a reçu une cagnotte de pas moins de 40 millions de dinars au titre des PCD 2018. Cette somme est jugée insuffisante, et ce, eu égard aux multiples déficits enregistrés localement.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)