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Des errements qui durent depuis huit ans




Des errements qui durent depuis huit ans
Les péripéties du projet de la réhabilitation de la rue Chitour Amar risquent de prendre les allures d'un long feuilleton. Pour preuve, cette opération remonte déjà au mois de février 2006, date à laquelle la commune avait décidé l'évacuation de l'ancienne station de taxis pour, soit disant, réaliser un mur de soutènement pour cette artère, située juste derrière la clôture du square Bachir Bennacer.Mais le projet sera finalement abandonné, faute de financement, selon une source de la commune de Constantine. Pourtant l'APC avait bien l'intention de mettre un terme au dangereux phénomène de glissement de terrain, qui risque de provoquer l'effondrement du mur surplombant l'avenue Zaâbane, et dont les effets seraient dus, selon des spécialistes, aux infiltrations des eaux souterraines à partir du square Bachir Bennacer, situé dans les allées Benboulaïd. Les effets de celles-ci ont même affecté toute la partie qui s'étend jusqu'à l'unité de la Protection civile, dont la clôture connaît depuis des années de sérieuses déformations.En 2008, soit deux ans après, le projet est resté à l'état d'hibernation au moment où des citoyens faisaient le pied de grue chaque jour pour dénicher des taxis «sans domicile fixe». Devant l'insistance du syndicat des chauffeurs de taxis et ses multiples réclamations, la commune décidera enfin de céder. La rue Chitour Amar sera encore rouverte au début de l'année 2009 pour servir de station aux taxis desservant les cités des banlieues nord et nord-est de la ville. Une mesure bien accueillie par les citoyens, mais elle sera de courte durée.Moins d'une année après, la commune décidera encore une fois de revoir le dossier de la station de la rue Chitour Amar, après la dégradation de l'état du mur. «En 2011, un début d'affaissement près des escaliers situés à proximité du centre culturel Ibn Badis (ex-UP), vient confirmer que la situation devient plus inquiétante d'où la décision de fermer cette rue à la circulation», nous confie un cadre de la commune qui explique que la municipalité n'a pas voulu revivre l'expérience du boulevard Zighoud Youcef, survenue quelques années plutôt et qui a été le théâtre d'un important affaissement juste à coté du siège de l'APW, mais qui ne causera pas heureusement de dégâts.Depuis la fermeture de la rue Chitour, trop de tergiversations ont marqué ce projet, dont on a annoncé à plusieurs reprises son entame, mais qui ne sera jamais lancé. «Bien qu'une première enveloppe de six milliards de centimes a été dégagée, la commune a toujours trouvé des difficultés pour bien aborder cette opération», affirment des sources de la municipalité.En voulant savoir plus sur ce sujet, nous avons trouvé d'énormes difficultés pour avoir l'information au niveau de l'APC de Constantine, surtout que la question intéresse les Constantinois, désireux de connaître ce qui se trame dans «les coulisses de la mairie». Le problème concerne aussi bien les chauffeurs de taxis privés d'une station qui rendait aussi des services aux citoyens. Néanmoins, un black out total semble être imposé par le P/APC, qui refuse obstinément d'être plus communicatif avec la presse, qui, en somme, ne fait que son travail pour informer les citoyens.


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