Des anecdotes et des mélodrames à Oran

«Le mariage, c'est régler à deux les problèmes qu'on aurait jamais eu tout seul». Voilà une vieille boutade, somme toute rigolote mais à laquelle tout un chacun devrait y songer avant de se décider à passer à l'acte.A Oran, les anecdotes, parfois rigolote mais souvent excentriques, ayant trait au mariage se comptent à la pelle, et renseignent sur l'état d'esprit de bon nombre de futurs mariés.A titre d'exemple, on peut parler de Fatima, 28ans, habitant à Aïn El Turck, et qui a décidé, le jour même se son mariage, alors que le «cortège» était en bas à l'attendre, de ne plus vouloir se marier? sur un coup de tête! «Elle ne supportait pas ses futures belles s'urs, aussi, après maintes tergiversations, elle a décidé d'annuler le mariage.Le hic, c'est qu'elle a pris cette décision le jour même, pendant la soirée ! Imaginez comment elle a plombé l'ambiance», nous raconte une de ses proches. «Fort heureusement, sa famille s'est montrée compréhensible et a respecté son choix». Des histoires de cet acabit se font monnaie courante à Oran. Parfois, elles sont teintées d'humour, et parfois, elles virent au drame. C'est le cas d'une femme, sans doute trop oppressée par le poids du conservatisme religieux régnant dans sa famille, décide de s'enfuir de chez elle le jour même où elle était supposée se marier (bien sûr, avec un homme qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam).Autre anecdote, celle-ci mélodramatique : le fils d'un homme influent (général de son état) s'est vu séquestrer par son père qui voulait l'empêcher coute que coute de se marier avec une femme qu'il jugeait n'être pas assez bien pour lui. «Comme il s'agissait tout de même de son père, il n'a pas osé porter plainte contre lui pour séquestration», racontent, l'air goguenard, ses proches. Autre anecdote rigolote : un cortège matrimonial s'engouffre dans un embouteillage monstre.La mariée attendant désespérément l'arrivée du cortège, et voyant qu'il n'arrive pas, conclut un peu trop hâtivement que son futur mari a décidé de ne plus la prendre pour épouse.