Algérie

Dépendance de l'Algérie pour ses semences maraîchères




Dépendance de l'Algérie pour ses semences maraîchères
Intervention n L'Algérie est, en 2016, complètement dépendante de l'étranger pour ses besoins en semences maraîchères?C'est ce que nous apprend ce dimanche matin le professeur Fouad Chahat, DG de l'Institut national d'agronomie qui évoquait à l'issue de son passage à l'émission l'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio nationale. Ainsi, l'indépendance de l'Algérie vis-à-vis des marchés étrangers pour ses besoins en?semences maraîchères qui sont importées dans leur totalité, est l'un des sujets à avoir été amplement commenté durant. L'invité admet que la dépendance vis à vis de l'étranger pour ces intrants, «n'est pas normale». Il révèle, en outre, que le pays?continue d'importer pour quelque 80 millions de dollars/an de semences de pomme de terre. Pour ce qui est de la création d'une banque de semences de produits maraîchers, l'intervenant estime qu'il appartient à l'Etat d'accepter que «l'on termine» la constitution de «notre banque de ressources génétiques» réalisée à 70% «seulement». Signalant l'existence de «problèmes» concernant la réalisation de ce projet, le professeur Chahat considère que pour arriver à réunir «une collection complète de toutes nos variétés», il faudrait «que l'on puisse avoir les moyens de développer et d'améliorer les ressources génétiques locales», or, indique-t-il, le projet est «gelé». Sans expliquer les raisons qui sont à l'origine de ce «gel», il considère «qu'il faudrait qu'on finisse par savoir quelles sont les vraies priorités» et qu'on laisse, enfin, l'institut appliquer «la stratégie qu'il a retenue». Faisant état de la présence sur le marché national de 170 opérateurs spécialisés dans la production de semences de ce tubercule, il prévoit que ces importations devraient pouvoir cesser «dans les années à venir».Au sujet d'une autre dépendance qui touche l'Algérie?: la météo, le professeur Chahat est revenu sur l'impact des dernières pluies sur la saison agricole. Pour lui, les dernières précipitations «nous rendent optimistes pour ce qui concerne l'année, particulièrement dans la région Est». A ce sujet, il est revenu sur l'objectif d'atteindre avec l'irrigation d'appoint les 2 millions d'hectares qui n'en est depuis une dizaine d'années qu'à 50%. Il indiquera qu'«il n'est pas facile de développer l'irrigation», tout en rappelant qu'«on n'en était qu'à 50 000 hectares, il y a encore une dizaine d'années». Un exploit digne d'être mis en évidence», souligne-t-il, tout en insistant sur les efforts qu'il reste à faire pour arriver aux 2 millions d'hectares dans les cinq prochaines années...







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