Algérie

Débat à Bechar sur le Sida




Mecredi dernier a été l?occasion pour les médecins du secteur public et privé de débattre, à la maison de la culture, du fléau du Sida. Les praticiens de la santé ont fait le point sur l?évolution de la pandémie qui continue à causer des ravages dans le monde, notamment en Afrique. Face l?hécatombe, l?Algérie semble relativement épargnée si toutefois l?on tient compte du nombre de gens contaminés. Des 29 cas officiellement déclarés en 1987, notre pays se retrouve avec 1 975 cas recensés en 2003. Mais, ce chiffre est-il fiable ? Quel est le nombre de citoyens infectés par le fléau dans la wilaya de Béchar ? Les professionnels de la santé n?ont pu répondre à l?interrogation et ont mis en doute la fiabilité du chiffre avancé sur les cas infectés par le Sida et sur l?impossibilité pour eux d?en savoir davantage sur le nombre de sidéens ou de séropositifs enregistrés à l?échelon local. Il existe certainement, affirment les médecins, des personnes séropositives mais qui ne se présentent pas au service de dépistage pour analyse, en raison, disent-ils, des préjugés qui entourent la maladie et des facteurs socioculturels qui régissent notre société. En matière thérapeutique, les médecins recommandent la prévention comme moyen efficace d?empêcher la contamination du VIH. La prévention doit reposer essentiellement sur l?abstention de donner du sang non contrôlé, de recourir à l?utilisation de préservatifs, la non utilisation de seringues et autres instruments tranchants. Les injections de drogue et la pratique du tatouage comptent aussi parmi les causes de l?infection, indiquent encore les médecins.





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