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Dans le sillage de la mobilisation internationale menée par l'ONU



Dans le sillage de la mobilisation internationale menée par l'ONU
Les terroristes de l'EI font l'objet de contre-offensives tous azimuts en Irak et en Syrie. Le revers concédé au nord irakien, notamment le contrôle du barrage de Mossoul, après une contre-offensive des forces armées et des combattants kurdes aidés par des frappes aériennes de l'aviation et les drones américains, a poussé l'armée irakienne à songer à la récupération d'autres villes tombées aux mains de l'EI. Il s'agit d'abord de villes situées au nord, à l'ouest et à l'est de Bagdad, et avait avancé vers la région autonome du Kurdistan, prise lors d'une fulgurante progression, devant laquelle l'armée irakienne s'est avérée impuissante et des forces kurdes dépassées. Tikrit, la ville fief de Saddam Hussein, et Mossoul sont dans le viseur de l'armée irakienne, aidée par des volontaires. Mais cela ne paraît évident pour cette organisation criminelle.Ce qui n'est pas sans susciter une réaction violente de cette organisation terroriste créée en 2004, et rompue aux pratiques sanguinaires et qui, de surcroît, disposerait d'armes sophistiquées, dont des chars et des missiles. Ce qui fait sa force, c'est surtout le fait, que l'EI, qui a annoncé fin juin la création d'un califat islamique dans les régions qu'il contrôle à cheval en Irak et en Syrie, soit formé d'anciens transfuges de la résistance, aguerris par des années de combat contre l'invasion américaine, qui ont été rejoints par des combattants étrangers.D'ailleurs, les forces irakiennes, appuyées par les milices chiites et les tribus sunnites, ainsi que les peshmergas (combattants kurdes) qui, bien qu'ayant consolidé leurs positions après avoir repoussé les terroristes, faisaient hier du surplace. Les forces irakiennes, engagées pour reprendre aux terroristes la ville de Tikrit, n'ont pas encore réussi à y entrer.En Syrie voisine, où des combats faisaient encore rage hier entre les terroristes de l'Etat islamique (EI) et l'armée syrienne qui a lancé une campagne de bombardements aériens inédits contre les positions de l'EI dans la province de Raqa, le régime d'al-Assad se frottait les mains. Il ne pouvait trouver meilleure conjoncture favorable pour reprendre ses positions perdues, et s'en débarrasser à jamais, suite à la levée de boucliers contre l'EI.Signe des temps, le régime de Bachar al-Assad et les USA ont un ennemi commun : l'EI. Contre lequel, se mobilise la communauté internationale, Etats-Unis en tête, mais aussi, la grande-Bretagne, la France, et même Berlin qui, jadis réticente en raison de son lourd passé, annonce sa disposition à livrer des armes aux Kurdes d'Irak pour le combattre.En effet, le gouvernement allemand est "prêt" à livrer "le plus rapidement possible" des armes aux Kurdes d'Irak, a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.M. Steinmeier a expliqué que l'Allemagne allait d'abord envoyer davantage d'aide humanitaire et d'équipement non létal comme des casques ou des véhicules blindés, tout en examinant les besoins des Kurdes, en coordination avec ses partenaires européens.A. R.NomAdresse email


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