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CS Constantine: Encore loin des espérances


En vérité, tout le monde voyait le CSC remporter ce match d'ouverture du championnat, car toutes les conditions étaient réunies, à l'inverse de son adversaire du jour, le MCO.Le noyau d'anciens a été conservé et a été renforcé par un bon recrutement. En outre, débuter à domicile était un paramètre très favorable. D'ailleurs, quelques jours avant le coup d'envoi de la compétition, l'entraîneur Cherif Hadjar affichait clairement son optimisme. « Nous avons effectué une bonne préparation qui s'est étalée sur deux mois. C'est une rencontre importante et j'aimerais bien l'emporter pour démarrer au mieux la saison. Nous partons en tout cas comme les favoris. Carrément ! On a discuté avec les joueurs et on leur a bien expliqué qu'il faut viser le haut du tableau. A nous de prouver notre valeur à travers les matches officiels ».
Or, le CSC a laissé des plumes sur son stade face à un MCO qui, en principe, devait être sa première victime. Une fois de plus, il est prouvé que le football réserve parfois de grosses surprises entre deux formations de niveaux différents. Certes, dans l'ensemble, la possession du ballon a été constantinoise et les occasions ont été nombreuses côté CSC, mais les hommes de Cherif Hadjar, où l'on a noté une forte participation des joueurs recrutés cet été, ont manqué d'imagination et ont fait « tourner le ballon » sur toute la largeur du terrain. A leur décharge, il faut reconnaître qu'ils ont trouvé dans la cage du MCO, un gardien intraitable. Avec ses interventions décisives dans les situations les plus périlleuses pour la défense, Soufi a découragé les Clubistes tout au long de la partie. Cette victoire, les Mouloudéens la doivent en grande partie à leur gardien bien protégé, il faut le préciser, par des défenseurs vigilants. Déjà, dès le premier quart d'heure, Hadjar s'est rendu compte que son équipe piétinait dans le camp oranais, ne trouvant jamais la faille recherchée. Il a commencé par donner des consignes mais aucun résultat. Ses attaquants se sont heurtés à une véritable muraille et comme tant de cas similaires, l'équipe dominatrice s'est fait cueillir en contre, dont l'auteur n'était autre que le transfuge du HBCL, Yadaden. Parti plein axe, et malgré le retour du défenseur central Mebarkou, il est allé lober le gardien Rahmani sorti pour fermer l'angle de tir. A l'heure de jeu, les deux entraîneurs procédèrent à des changements en vue d'objectifs différents. Cherif Hadjar espérait au moins que son équipe remettrait les pendules à l'heure et éviterait un revers qui fait tache au tableau pour un club aussi ambitieux que le CSC. Sur la récupération en défense et la relance ont été bonnes chez les Constantinois, en revanche, ils ont manqué d'imagination en attaque, et ce, malgré la bonne rentrée de Koukpo, mal soutenu par ses coéquipiers. De sorte que la domination du CSC s'est avérée vaine face à des Mouloudéens accrocheurs et dont le mérite est d'avoir déjoué tous les pronostics. Le premier enseignement à retenir est le suivant : Cherif Hadjar a vu son équipe trop belle, alors que les lacunes sont apparues dès le premier match. Il devra donc revoir ce qui n'a pas marché, surtout au niveau de l'attaque. Par ailleurs, on peut dire qu'il a mésestimé le MCO. Les prochains matches, hormis celui du NC Magra à domicile, s'annoncent assez périlleux. En effet, le CSC se déplacera à Alger chez le CRB, champion en titre, et à Tlemcen. Il s'agit de deux tests révélateurs pour le Chabab.
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