Algérie

Crime à Arzew : 20 ans de réclusion pour le meurtrier




Le tribunal criminel a eu à traiter, hier, une affaire de meurtre avec préméditation et guet-apens, dont la genèse remonte à la soirée du 28 août 2003 et a eu pour théâtre le lieudit Les Falaises, situé dans la commune d?Arzew. Selon les faits consignés dans l?arrêt de renvoi, les enquêteurs de la police relevant de la sûreté de daïra d?Arzew ont été avisés par des citoyens sur la présence d?un cadavre au niveau du lieu en question. Il s?agissait du corps d?une jeune femme répondant aux initiales O.M. Les résultats préliminaires de l?enquête judicaire ont fait ressortir que le mis en cause aurait quitté sa compagne ce soir-là après une énième beuverie. Celui-ci a déclaré, lors de sa première audition, en 2003, qu?elle lui avait laissé entendre son intention de continuer toute seule sa virée nocturne. Toujours est-il que le mis en cause a été placé sous contrôle judicaire à l?époque des faits, avant que d?autres éléments d?informations ne viennent compléter le dossier d?accusation et que le juge d?instruction chargé de l?affaire décide finalement sa mise en détention provisoire en 2005. Notons que l?expertise médicale a fait état que le décès de la victime est survenu des suites d?un violent coup porté à l?aide d?un objet contendant au niveau du thorax. Hier à la barre, le prévenu, B.K., a déclaré « n?avoir pas tué son ex-compagne. Elle m?avait demandé une somme d?argent pour terminer la soirée en solitaire. J?étais fatigué et j?ai décidé de rentrer à la maison. Je ne sais rien d?autre ». Appelée à la barre en qualité de témoin, son ex-épouse a déclaré : « Il m?a un jour dit qu?il me fera subir le même sort que sa maîtresse », avant de souligner son caractère soupe au lait et les interminables scènes de ménage. Le représentant du ministère public a mis en évidence les preuves qui accablent le prévenu et ses déclarations contradictoires par rapport à celles formulée lors de l?enquête judicaire. Il a conclu en requérant la peine capitale. L?avocat de la défense a plaidé non coupable et a demandé l?acquittement au bénéfice de son mandant. Au terme des délibérations, le tribunal criminel a condamné le prévenu à une peine de 20 années de réclusion criminelle.


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