Algérie

CRB Sfisef


A quand la sortie du tunnel ? Après la tenue de l’AGO le 14 juillet passé et l’approbation des bilans, moral et financier, rien de nouveau n’est venu dissiper les nuages vu que la situation n’a pas progressé d’un iota. Des résultats, en deçà des attentes, enregistrés la saison écoulée, où personne n’est vraiment dupe, à l’image des moyens dérisoires mis à la disposition du club phare de la cité des «Ouled Slimane» qui est toujours confronté à un délaissement généralisé, et il n’est pas exclu que les choses stagnent encore un long moment si les élus locaux et enfants de l’équipe ne se manifestent pas au plus vite. Ses enfants qui, par le passé, faisaient les beaux jours de milliers de supporters à travers toute une région, l’ont tout simplement abandonné. Ceci explique clairement la vacance du poste du président de section pour lequel pas un postulant ne s’est manifesté à ce jour, et ce, contrairement aux années précédentes ou on se bousculait au portillon dans le but de gagner, ne serait-ce qu’une place parmi le bureau. Aujourd’hui, les fans du Chabab de Sfisef ne cessent de se faire des soucis pour leur seul et unique moyen de distraction. Ne voyant guère le bout de tunnel, ils s’inquiètent de la mort programmée d’El-Hamra. Les moyens humains, techniques et infrastructurels, n’ont jamais fait défaut à Sfisef eu égard aux potentialités qui existent surtout au niveau de son riche vivier à l’image d’une dizaine de juniors formés au club et capables de gagner leur place en équipe première et, par-là même, redorer le blason du club, si une prise en charge leur est convenablement réservée. Des jeunes pétris de qualité tels Kessis, un attaquant hors pair, Ramdani, un ailier virevoltant ou encore Aouimeur, un milieu récupérateur, très en verve, mais également le gardien Omar qui a prouvé qu’il est une valeur sûre pour l’avenir, sont en mesure de relever le défi. Donner une chance à ces jeunes débutants c’est assurer un avenir certain au club, à la condition que l’esprit rassembleur règne autour d’eux sans aucun état d’âme. H. Kodat
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